vendredi 6 décembre 2019

Réunion de campagne avec l'équipe de Diego Ortega

Il s'est vraiment passé quelque chose.


Près de 200 Lovériens se sont pressés salle Mendès France pour participer
autour de Diego Ortega à la réunion de Louviers ensemble demain, ce qui est
  un événement en soi. Mais ce qui s'est passé ce 5 décembre va bien au delà. 
Bien sûr, il y avait du monde, et c'est important. Il y avait même beaucoup de monde. Peut-être par superstition, l'équipe d'organisateurs ne s'était pas fixé de préalable niveau d'évaluation en fonction du nombre de participants à la réunion. Mais, bien sûr, on a compté, et ceux qui ont compté ont évalué le public à 200 personnes. C'était au delà des prévisions les plus optimistes, et le public était venu de tous les quartiers, il était de tous âges, de tous les niveaux socio-culturels, voire de toutes les nuances de l'échiquier politique, mais ils avaient tous en commun d'habiter Louviers, et de s'intéresser assez à son avenir pour s'enfermer un soir d'hiver  assister à la présentation  des propositions de Louviers ensemble demain, l'équipe de Diego ORTEGA. 
Mais, au delà du chiffrage, il s'est passé quelque chose de totalement imprévu, de complètement nouveau, et qui, à mon avis résume ce lien particulier, ce lien fort et imperceptible en même temps, qui relie Louviers à l'air du temps. Cela se sentait dans la composition de la salle, dans l'ambiance, dans les questions, bref, tout ce qui faisait dire aux vieux de la vieille que jamais ils n'avaient assisté à une telle réunion en période électorale. 
Par certains aspects, cela pouvait ressembler à une réunion de quartier, tant ceux qui étaient autour de Diego Ortega avaient à répondre à des questions précises, voire spécifiques touchant à des problèmes très particuliers ... comme s'il était maire. Mais les nombreuses questions qui émaillaient la soirée allaient bien au delà et avaient de quoi dérouter ceux qui s'étaient habitué à des réunions structurées, où, à la suite des prises de paroles des orateurs, on peut s'attendre, sauf exception à des questions convenues de la part du public, et d'ailleurs parfois préparées par les organisateurs-même. 
Au coeur de la réunion de tous les possibles, un débat
passionné et passionnant autour de Diego et son équipe
On en était loin jeudi dernier. Les soucis particuliers ont tous débouché sur des questions d'intérêt général, permettant à Diego Ortega, entouré du Dr Le Moal, d'Anne Lesaulnier, de Sébastien Tapie et d'Isabelle Lebrasseur, de préciser les logiques de campagnes, les errements de la municipalité actuelle et de déterminer les projets d'avenir. 
Je ne cite ici que deux exemples
Je citerai tout d'abord ce jeune homme révolté qui a évoqué le sort du city-stade du boulevard Jules Ferry. Rappelons que le maire, sensible à la réclamation d'un de ses amis, a décidé de transformer cet équipement en site de musculation en plein-air. C'était un projet ridicule, mal pensé, qui a fait qu'on a installé du matériel coûteux de musculation, uniquement pour empêcher les amateurs de joie collective et sportive, de se livrer à leur activité favorite. Bien entendu, aucun amateur de musculation ne l'utilise. Ce n'est pas fait pour ça ! Juste du gâchis, et qui a créé un curieux point de fixation en plein centre ville, puisque le site est depuis squatté par une population dont le seul loisir est de se livrer a de petits trafics tout en harcelant les passants et plus singulièrement les passantes et les plus fragiles.. Face à ce phénomène qui, on s'en doute ne satisfait pas non plus le voisin récalcitrant, le maire a juste essayé de rectifier le tir en prenant un arrêté "anti-picole" aussi insignifiant qu'inappliqué car inapplicable. 


Chacun, chacune, cherche son chat

Comme deuxième exemple, une Lovérienne de cœur a fait part d'une expérience joliment racontée. Ainsi la disparition de son chat, lui a permis d'évoquer ses rapports avec la mairie mais surtout la situation de la condition animale qui, on le sait fait partie croissante des préoccupations des Français. Diego Ortega a pu ainsi rappeler le rôle majeur du maire en  ce qui concerne les animaux errants. Ainsi, de sujet a priori anodins a-t-on pu évoquer les problèmes de fond qui touchent à la vie communale.
Bref, entre la santé publique et privée des Lovériens, l'attractivité de la ville, le projet révolutionnaire d'entretien des voiries et les finances municipales, c'est une somme de sujet qui a captivé un public ravi de se retrouver en si bonne compagnie autour d'un projet avant de se retrouver autour d'un buffet amical pour en parler encore. 
Pour reprendre le titre célèbre d'un roman : des gens se rencontrent et une douce musique s'élève ... voilà qui est du meilleur augure pour le trimestre qui vient, et au delà pour l'avenir de cette ville qui nous est si chère.


Priollaud dans son local de campagne
au même jour et à la même heure.
Hommage du vice à la vertu ?
Nos oreilles, en tous les cas,  nous disent
qu'il ne s'y est pas passé grand chose ...
Post-scriptum : nous avons appris moins d'une semaine avant la tenue de notre réunion que le maire de Louviers choisissait la même date et la même heure pour inaugurer son local de campagne et faire une petite fête. Cela ne saurait être dû au hasard étant donné qu'il prend grand soin de se tenir informé de toutes les réunions. Hommage du vice à la vertu ? Sans doute ... d'autant qu'il a passé beaucoup de son temps à pourfendre ses adversaires en les traitant de menteurs, ce qui, au passage, lui évite de répondre aux attaques qui ont pourtant toutes leurs justifications. Certains vont jusqu'à penser que la date a été choisie pour ferrer certains de ses "partisans" qui auraient été tenté par une valse hésitation autour de ses adversaires ... Va savoir, Charles ... En tous les cas, cela sent sacrément la panique pour quelqu'un qui affirmait il y a moins d'un mois qu'il serait élu au premier tour et n'envisageait pas de se déclarer avant janvier. Lol ...
  

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