lundi 30 novembre 2009

Le 21 avril Suisse

C'est la grande surprise en Suisse, le coup de bambou, la gueule de bois... Bien sûr, on avait par ci par là, ressenti quelques prémisses... comme par exemple une attitude hostile aux français travailleurs frontaliers... Mais enfin, on le sait, une fois que le tremblement de terre a eu lieu, c'est tellement facile de dire qu'on avait senti les secousses... mais les faits sont là : le 29 novembre, ce dimanche, les Suisses ont émis un vote ouvertement raciste, un vote d'exclusion, présenté comme tel par les terribles affiches qui reliaient au vote pour l'interdiction des minarets au rejet de la burqa, et au rejet du terrorisme.

Personne ou presque en parle de l'aberration urbanistique que constitue l'interdiction a priori d'un type de bâtiment ...


Ce qui choque beaucoup plus c'est ce vote à 57,5 % pour l'interdiction alors que les sondages prédisaient un vote inverse à 53 % !


Il y a ce même refus honteux du sondé, mal à l'aise devant son choix à venir. Ce même sentiment qu'on a pu retrouver lors du vote sur l'Europe, en France et en Irlande...


Mais, bien sur, invariablement, c'est bien au 21 avril 2002 que cela fait penser. Ces victoires populistes si inattendues que les victorieux eux-mêmes ne savent pas quoi en faire ?




Les populistes ont été incapables de crier franchement victoire, tant ils se sont rendus compte que le commerce et les banques de leurs pays risquaient d'être affectées par un tel vote...


Bien sur la droite française et les populistes italiens emboîtent le pas ... avant que l'on ne se rende compte qu'une résolution de l'Onu empêche les Etats de prendre ce type de décision ... (autre clin d'oeil de l'Histoire : quelle conséquence aurait eu à Rome l'interdiction de construire des églises lorsqu'on n'y construisait que des temples ... ?)


Disons-le, les démocraties s'appuient sur l'opinion publique, et l'on peut facilement faire son beurre en politique sur les politiques d'exclusion ou de rejet... Mais la République a d'autres exigences, au premier rang desquelles figure le courage. Le courage d'aller contre le vent, le courage de faire comprendre que les solutions faciles et de rejet sont le contraire de solutions et qu'elles préparent aux plus grands malheurs, parce qu'elles empêchent les peuples de comprendre e de se comprendre. Le populisme, c'est bien cela : surfer sur les émotions malsaines et sur les peurs quitte à provoquer des catastrophes. Le pari des républicains est inverse : il s'appuie sur l'appel à l'intelligence pour précisément construire l'avenir, ensemble, en dépit des difficultés.


samedi 28 novembre 2009

L'occasion manquée de la réforme des collectivités

Plus d'une centaine de participants à la réunion très technique organisée par la communauté d'agglomération Seine-Eure et l'association des Communautés de France.
L'essentiel du public était composé d'élus locaux. C'est un peu normal... l'association des communautés de France s'adresse d'abord aux élus communautaires.
Mais la réforme des collectivités locales aura des conséquences pratiques pour tout le monde
Au delà de l'aspect très technique traité par les orateurs et concernant la réforme en cours d'élaboration, nous retiendrons juste trois aspects d'un débat fort riche venant en complément de ce qui a déjà été abordé lors du café radical de septembre et de la réunion de Mortagne au Perche.
Premier élément : l'intervention de Joël Bourdin. Il s'agit d'un sénateur UMP, par nature le plus politique des intervenants, en ce sens qu'il était un élu national défait de tout mandat local.
On le voit ici en photo en compagnie de Jean-Claude Weiss, Président de la communauté de communes "Caux Vallée de Seine" et de Michel Champredon, Maire d'Evreux.
S'il faut retenir quelque chose de l'intervention de celui qui était censé défendre la réforme gouvernementale, c'est qu'il n'était pas vraiment motivé pour le faire a priori. Il a rappelé à quel point la réforme avait été hâtive, notamment la suppression de la taxe professionnelle, décision présidentielle dont on essaie, compensation après compensation de redonner une cohérence. La réforme relative à l'élection de conseillers territoriaux qui sous couvert d'uniformiser le mode de représentation régional et départemental, devrait aboutir à un laminage des petits et moyens partis au grand profit de l'UMP, n'a pas vraiment obtenu son soutien. Il a simplement dit que le Sénat essayer d'obtenir ce qu'il pouvait comme arrangement. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la réforme est vraiment difficile à défendre...

Le seul aspect défendable et attaquable est l'aspect à mon avis le plus redoutable de la réforme. Celui pour lequel aussi le premier ministre Fillon a été hué au congrès des maires : L'Etat a décidé que les collectivités locales dépensaient trop.
Sans doute est-ce la conséquence de l'impécuniosité de l'Etat dénoncée naguère par Sarkozy, mais le même Sarkozy au lieu de poursuivre dans la voie qui consistait à faire payer par les collectivités locales ce que l'Etat ne pouvait se payer lui-même, prive les collectivités de ressources en leur disant de dépenser moins.
Voilà qui correspond à une vraie baisse de l'investissement et de l'action publique... Voilà en perspective un renoncement du service public... Très peu en parlent... et pourtant, c'est bien ce qui risque de parvenir au bout du compte... On entre, dirait-on dans une vraie politique libérale. Les premiers pas sont maladroits, mais cette approche au forceps risque de sonner le glas de la spécificité française du service public et ce de la pire manière qui soit... A ce sujet, la demande décriée de référendum par Michel Champredon trouve là toute sa raison d'être... La réforme est mal faite, mal accompagnée, mal ficelée, mais j'ai l'impression qu'on change de monde...
On est dans la fin de la décentralisation, par ce qu'on met fin à des pouvoirs locaux forts, mais pour autant, on ne le remplace pas par un pouvoir central puissant, parce que le pouvoir central est juste capable de faire des effets d'annonce. C'est pathétique et dangereux.
Franck Martin a structuré le débat par des propositions claires et novatrices.
Il a remis en cause les faux débats. Il a rappelé les effets pervers de la fin du cumul des mandats qui interdira d'avoir des pouvoirs locaux puissant face à un pouvoir central qui souhaite reprendre les choses en mains. Il a dénoncé les fausses économies qui seraient provoquées par la suppression d'un échelon ... alors que finalement, on en rajoute un avec les métropoles. Il a enfin rappelé l'importance d'une révision complète de la fiscalité locale, la plus injuste et la plus incohérente qui soit, qui va bien au delà de la taxe professionnelle. Si la taxe professionnelle est un impôt stupide, qu'en est il de la taxe d'habitation basée sur une valeur locative mal établie il y a 50 ans... Ne serait il pas temps de mettre tout cela sur la table, quitte à faire de l'imposition nationale l'outil de redistribution des revenus des collectivités locales...
Enfin, Franck Martin a rappelé l'aberration bien française de la séparation de l'ordonnateur et du comptable, à l'heure de l'informatisation des comptes... où les services de l'Etat jouent le rôle peu reluisant d'inspecteur des travaux finis alors qu'ils pourraient trouver toute utilité dans un rôle de conseil.
Pour conclure, une soirée utile, mais qui n'est qu'une étape. On n'a pas fini de parler de réforme, de finances locales dans les années à venir.

jeudi 26 novembre 2009


CAP21, le parti de Corinne Lepage rejoint Haute-Normandie Europe Ecologie...
Les régionales servent les opérations de recentrages... Assistons-nous à lisolement du Modem, qui rassemblait Europe Ecologie et la grenouille verte Europe Ecologie ne risque-t-elle pas d'exploser à force de tout manger ? Question subsidiaire : l'union avec le PS est il le bon choix pour les radicaux de gauche ?




En annonçant son ralliement à la liste Europe Ecologie dans le cadre des régionales en Haute Normandie, Cap 21 franchit un cap... et trahit l'isolement du Modem... Les Verts, grâce à la stratégie de rassemblement voulue par Daniel Cohn Bendit, devient la grande force d'attractivité de la gauche et du renouvellement de la société française.
Il y aura sans doute une part de naïveté à croire que ce rassemblement résoudra à lui seul la crise de la gauche. On en est loin. On en est juste pour l'instant à une fédération des mécontentements et il faudra de toute façon attendre les résultats des régionales pour en savoir davantage...

Une chose est sure cependant, l'effet « européennes » perdure.


Le Ps n'arrive pas à rassembler autour de lui et à se titre, la proposition socialiste faite à Franck Martin de rejoindre sa liste après toutes les turpitudes engendrées avec ses représentants locaux et de son député montrent a contrario la détresse des socialistes...

Certains parmi nous avaient dit : les socialistes ont besoin des radicaux pour ne pas se retrouver en tête à avec le PC.

On n'en est même plus là : les socialistes ont besoin des radicaux pour ne plus être en tête à tête avec eux-mêmes.

Dans ce cadre, effectivement, sans doute l’union avec le parti socialiste serait de la part des radicaux le dernier des services qu'il pourraient rendre à la gauche... (attention, cependant, cette phrase est volontairement à double sens). Il s’agit bien d’empêcher que celle-ci ne s’effondre avec le parti socialste… Et alors, suite à cela, le parti socialiste en serait il reconnaissant aux radicaux de gauche… ?

Ce serait pour le moins surprenant, ce n'est pas dans les habitudes fraternelles du parti socialiste, mais ne dit-on pas que le pire n'est jamais sur !

mardi 24 novembre 2009

A Louviers, les socialistes ont touché le fond !

Terrible soirée pour les socialistes lovériens que l'on ne sentait déjà pas bien brillants ces derniers temps !


Ce blog a déjà rendu compte de la mauvaise foi de l'association regroupant gauchistes et socialistes levant l'étendard d'un retour à une gestion de l'eau en régie ... municipale (!)


Revenons encore une fois, même si ça lasse, sur l'inanité du discours.


1) La gestion de l'eau n'est plus municipale, elle est intercommunale et c'est tant mieux


2) C'est tant mieux, parce qu'une gestion rationalisée de l'eau dépasse les limites communales... et surtout sur un ensemble de petites et moyennes communes. Les exigences vis à vis de l'environnement et de la qualité de l'eau impliquent une gestion beaucoup plus stricte que celle qui était exigée il y a quelques dizaines d'années. La gestion rationalisée de l'eau, de sa distribution comme du traitement des eaux usées impose une compétence professionnelle que des petites collectivités auraient du mal à assumer financièrement. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la loi socialiste avait fortement incité à ce que la gestion de l'eau soit gérée au niveau des agglomérations. C'est ce qu'a fait la Case, dès sa naissance, et c'est ce qui lui a permis d'obtenir des résultats tout à fait exceptionnels, même s'ils ne se voient pas ... tels que la création de 3 stations d'épuration permettant d'assurer la salubrité des zones industrielles pourvoyeuses d'emploi sans conséquences néfastes pour la population, la création de zones de protection autour des nappes phréatiques dans une logique de développement durable en accord avec des agriculteurs bio .... et un réduction des fuites d'eau à l'un des meilleurs niveaux nationaux.


Tout ça, c'est vrai, ne justifie pas la délégation de service public et l'on pourrait envisager une gestion en régie au niveau intercommunal. Pourquoi pas ?


Pourquoi pas, mais pas avant 2024 !


Et pourquoi pas avant 2024 ? Parce que le service public de distribution de l'eau a été concédé pour 30 ans par les deux principales villes de l'agglomération Louviers, alors gérée par la RPR, (devenu l'UMP) Odile Proust, et Val de Reuil alors gérée par Bernard Amsalem (devenu président de la fédération française d'athlétisme ...) mais surtout socialiste, ce qu'est restée la mairie de Val de Reuil, fait partie des villes de France qui ont le plus délégué leur gestion au privé. Même les espaces verts y sont concédés...


Et ce sont eux qui donnent la leçon !


A cause du choix fait par les socialistes en 1994, profitant des toutes dernières heures qui offraient aux collectivités locales la possibilité de s'embarquer dans des contrats de 30 ans ... la Communauté d'agglomération n'est pas en mesure de se poser la question d'une gestion en régie avant 2024 sous peine de faire payer aux 60.000 habitants du territoire le surcoût d'un choix idéologique.


C'est un choix que personne ne ferait ! Même pas le plus idiot des socialistes lovériens, même pas la plus idéologique des trotskystes ! Parce que ce choix aurait pour conséquence de payer pour ne rien faire le groupe capitaliste à qui les socialistes ont concédé la gestion locale et de le faire payer aux habitants !


Pas besoin d'aller se demander pourquoi plus de 90 % des collectivités ont choisi une gestion privée, le problème en se pose pas avant 14 ans...


Et le pire est que ce choix fait par les socialistes et le RPR à l'époque l'a été pour les plus mauvaises raisons... Pascal Labbé a rappelé que le groupe concessionnaire avait participé à hauteur de 50.000 F à la campagne électorale de François Loncle, et que ce même groupe a financé des équipements municipaux dont la bibliothèque, qui n'avaient aucun rapport avec l'eau.


Enfin, cerise sur le gâteau, Franck Martin a rappelé que lors de la campagne électorale de 1989, le cag, qui était sur une liste commune avec le parti socialiste avait refusé que la campagne soit financée par un chèque de la cge que le parti socialiste avait accepté... C'est vrai, à l'époque, tout cela était légal... Légal comme la main de Thierry Henry dans la surface de réparation... Mais ces actes disqualifient la politique comme d'autres disqualifient le football... ! Et l'interdiction de ces pratiques juste après 94, est à l'image de ce que sera l'arbitrage vidéo d'ici très peu de temps.




Voilà !


Voilà ce qui a été dit, après que pendant plus d'une heure Franck Martin ait démontré chiffres en mains ce qu'était aujourd'hui la gestion de l'eau sur un territoire dynamique de 60.000 habitants avant de retracer la honteuse histoire de l'action socialiste locale a laquelle d'ailleurs s'étaient opposés les militants du comité d'action de gauche, le cag soutenu par Jean Charles Houel et Nathalie Bellevin !


Conclusion de la conseillère Nathalie Bellevin après la démonstration : "voilà ce que les gens vont retenir alors qu'on avait posé le problème... " On croit rêver !


Mais non, les socialistes et les gauchistes ont eu le culot de poser un problème qui ne se pose pas et de leur fait ! Et ils achèvent leur interminable travail de disqualification !


Ne croyez vous pas qu'à Louviers, comme ailleurs, on n'aurait pas besoin de socialistes capables d'un travail intellectuel honnête et qui soient utiles à autres chose qu'à servir de courroie de transmission usée d'un député socialiste qui a dépassé l'âge de la retraite et d'un ambitieux parisien qui n'est toujours pas capable de prendre la mesure du territoire ?






dimanche 22 novembre 2009

Une journée à Mortagne au Perche

Mortagne au Perche est la ville du philosophe Alain qui inspire la pensée radicale ... C'est aussi la ville de Thierry Jeantet, vice-président du parti radical de gauche, militant de l'économie sociale, et c'est enfin là que s'est tenue samedi 21 novembre une rencontre ouverte sur le thème des propositions et actions des pratiques radicales dans le cadre de l'action locale en perspective notamment des régionales.







On a pu remarquer le midi, la présence de Laurent Beauvais, président socialiste de la Région Basse-Normandie, puisqu'hélas nous avons encore deux régions quand une Normandie gagnerait tant à être unie. Les interventions se sont produites dans un cadre plus qu'agréable, ce qui fait d'ailleurs que, après une matinée déjà ardue, nombreux sont ceux qui n'ont pas été en état de participer au débat...






C'était une journée d'un haut niveau, animée notamment par Jean-François Huwart, ancien Ministre du commerce extérieur, qui a parlé crise et évolution de l'économie.


A Paul Dhaille qui plaidait une réindustrialisation, Franck Martin expliquait que les forges, et les industries de masse, c'était fini. Avec toutes les questions liées au développement de la formation dans les pays industrialisés ...


Franck Martin a notamment expliqué la situation sur le territoire de l'agglomération Seine-Eure où le nombre d'emplois est supérieur à la population active, ce qui n'empêche pas un taux de chômage élevé.


Un bémol dans l'action menée au niveau de l'agglomération : les projets gouvernementaux de réforme des territoires, et notamment en ce qui concerne la taxe professionnelle.


La taxe professionnelle était l'instrument du retour sur investissement, notamment pour des collectivités qui avaient pour objectif d'inscrire leur action dans le cadre d'une haute qualité environnementale...


Cet investissement coûte cher. Qu'en sera-t-il de l'investissement industriel si celui ci ne rapporte rien aux collectivités ? On préférera créer un lotissement qu'une zone industrielle, créer une marina plutôt qu'un port... Sur ce point, les propos de Franck Martin donnait raison à Paul Dhaille, des propos relevés par Valérie Gibert-Thieullent, conseillère régionale qui craignait que la volonté gouvernementale se traduise par une baisse drastique de l'investissement et une paupérisation de l'action publique.


Alain Tourret, que l'on voit ici au milieu d'un public nombreux (une centaine de participants) a une nouvelle fois plaidé pour une réunification de la Normandie, le projet de renforcement du lien Paris-Le Havre, la rendant plus que jamais nécessaire.
A signaler les interventions d'Honoré Puil etde Yohann Theuret (devant Alain Tourret sur la photo) qui ont précisé l'évolution législative en cours qui traduit le désengagement de l'Etat....
Un bémol cependant, dans le débat de l'après midi, animé par Mélanie Fortier. L'importance du tourisme. Important secteur créateur d'emploi et par nature non délocalisable.
Mélanie Fortier a expliqué le travail mené depuis que la Loire est inscrite au patrimoine de l'Unesco.
Certes, toutes les régions n'ont pas un tel atout et le tourisme, même s'il se développe dans un cadre de proximité, a des possibilités extrêment diversifées en fonction des sites.
Franck Martin a toutefois rappelé que la communauté Seine-Eure a réussi a amener sur son territoire le projet en provenance de Cerza ...
Ce qui n'a pas fait plaisir à Paul Dhaille... dont la communauté de communes était concurrente sur le projet ...
Enfin, c'est la vie.
A signaler, pour ceux qui souhaitent en savoir plus, une cession de rattrapage vendredi après midi : rendez-vous vendredi prochain à 16h30 au cinéma Le Forum à Louviers.








vendredi 20 novembre 2009

Une réunion sur la réforme des collectivités locales

Réforme, révolution ou effet d'annonce ?





La réforme des collectivités locales, déjà débattue, en septembre par le café radical, sera à nouveau traitée à une autre échelle en présence de Joël BOURDIN, sénateur UMP, de Jean Louis DESTANS, président socialiste du conseil général de l'Eure et de Franck Martin, maire de Louviers et président radical de gauche de la communauté d'agglomération Seine-Eure.



Cela se passera
vendredi 27 novembre
de 16h30 à 19h30.
au cinéma le forum à Louviers


Pour vous tenir informés des dernières évolutions du projet, des enjeux politiques du débat qui touche à l'équilibre de nos collectivités, vous êtes tous invités... Prière de prévenir de votre présence au 02 32 50 85 50.

mercredi 18 novembre 2009

Bienvenue à Véronique Jullien

Véronique Jullien, conseillère régionale Verte, conseillère municipale de Louviers, rejoint les radicaux de gauche.

C'est une nouvelle qui nous va droit au coeur et qui s'inscrit dans la logique d'une démarche politique qui place l'écologie au coeur du projet radical.
Véronique Jullien est actrice de la vie politique locale et régionale depuis longtemps, et a toujours fait preuve d'un engagement marqué pour l'environnement et pour la démocratie locale.
Engagée, depuis le début de son action aux cotés des verts, elle a choisi finalement de rejoindre le parti radical de gauche et d'agir politiquement aux cotés de Franck Martin dont elle avait choisi de rejoindre l'équipe lors des dernières municipales.
Pour nous, Véronique, qui a participé à plusieurs cafés radicaux, est un apport de poids. Son engagement, ses qualités humaines, son expérience, son désintéressement et sa culture politique nous enrichiront, comme ils ont déjà enrichi l'équipe municipale.
Pour en savoir plus, voir la vidéo sur le blog de Franck Martin en cliquant ici.

Bienvenue Véronique !

lundi 16 novembre 2009

Les radicaux dans le collectif pour M'REAL

Une centaine de personnes, ouvriers, cadres, syndicalistes, maires, élus, ont lancé ce lundi un collectif pour le maintien et le développement de l'emploi chez M'Real.

Cette entreprise, située dans la petite commune d' Alizay, est l'un des premiers fabriquant d'Europe de la filière bois. La pâte à papier qui était fabriquée sur site est à présent livrée avant transformation, ce qui laisse augurer des jours difficiles tout en laissant une 60aine d'ouvriers dans l'incertitude du chômage partiel . Les représentants du personnel voient là un préambule à la fermeture programmée du site qui emploie 415 personnes et correspond à un peu moins d'un millier d'emplois induits.

Face à la gravité de la situation, la commune d'Alizay et les syndicats lancent un appel à tous ceux qui souhaitent soutenir la survie et le développement du site industriel dont l'abandon serait un non-sens écologique et économique. Ils demandent la réouverture immédiate de l'usine de pâte à papier.

Une pétition est déjà en ligne qui permet à chacun de s'engager pour le maintien de l'emploi sur le territoire... dans l'attente de nouvelles actions pratiques engagées par le comité de soutien dont font partie, outre les Radicaux de gauche, les Verts, les Communistes, les Socialistes, le Mouvement républicain et citoyen et le Npa.
Pour signer avoir accès à la pétition en ligne, cliquer ici, en attendant des nouvelles sur la suite du mouvement.

Edwige Antier veut interdire la fessée

Le fait qu'Edwige Antier, qui fait partie de notre identité nationale, veuille interdire la fessée n'aurait rien de surprenant, venant d'une pédiatre réputée... mais le fait est, elle n'est pas seulement pédiatre et pédagogue. Elle est aussi députée. Et députée de la majorité UMP. Et elle profite de son aura médiatique et pour mettre les pieds dans la fourmilière des évidences.
Comme Max Ernst le souligne (même si ce n'est pas le seul aspect qu'il souligne), dans ce célèbre tableau (la Vierge corrigeant l'enfant Jésus devant trois témoins André Breton, Paul Eluard et le peintre) , la fessée fait partie de notre culture, de nos traditions. Nous avons aussi, puisque nous parlons culture des lignes splendides dans "les confessions" de Rousseau, indiquant à quel point sans la fessée qu'il reçut à 8 ans de son éducatrice, Mlle Lambercier âgée de 30, il n'aurait pas été le même homme.
Pour Edwige Antier cependant, une culture est faite pour évoluer, et toutes les traditions ne sont pas bonnes.
Certains pays du Nord de l'Europe ont mis la question sur le tapis. Et l'argumentaire est intéressant. Les enfants élevés dans le rapport de force que symbolise la fessée, auront beaucoup plus tendance à l'âge adulte à se complaire dans cette attitude que d'utiliser l'argumentation, la négociation et la compromission pour imposer leur point de vue.
C'est un argument effectivement plus puissant que celui consistant à dire qu'une bonne fessée n'a jamais fait de mal à personne, et autres balivernes destinées à éviter de remettre en cause nos comportements.
Ne rêvons pas cependant, la fin de la fessée ne signifiera jamais la fin de la délinquance, a fortiori des guerres, ni les difficultés relationnelles entre parents et enfants. Elle ne signifiera pas la fin de la violence non plus. Mais, loin du laxisme, la fin de la fessée pose pour la société une exigence d'efficacité éducative de la part des parents.
Entendons-nous... Il ne s'agit pas de trancher sur le sujet... un sujet qui pour l'instant suscite essentiellement des ricanements, dans les journaux et les cafés ...
Et les cafés, mais le café radical après un premier sourire, se dit qu'après tout, l'accès à la contraception, la distribution des préservatifs dans les établissements scolaires, le droit des homosexuels et autres thèmes sensibles et réservés à la sphère privée, ont eux aussi provoqués des ricanements avant de revenir sur le devant de la scène parce qu'ils touchaient à des sujets sensibles nécessitant un débat social.
Débat social... Tiens, je suis sur qu'un de ces jours le thème de l'interdiction de la fessée reviendra sur le comptoir du café radical.

vendredi 13 novembre 2009

Prisons, l'Etat condamné

Le café radical avait invité il y a un an l'avocat Etienne Noël pour qu'il nous parle de son combat contre l'état des prisons.
Lorsque nous l'avons reçu, il avait réussi à faire condamner l'Etat Français pour une plainte déposée par trois détenus de la prison Bonne Nouvelle. La cour d'appel administrative de Douai a confirmé le premier jugement qui condamnait à verser des indemnités à trois détenus qui dénonçait leurs conditions de détention.
C'est une victoire pour l'avocat qui nous avait fait la gentillesse de venir au café radical que nous avons organisé il y a un an, mais c'est avant tout une victoire pour tous les humanistes et pour tous ceux qui croient en la réinsertion des condamnés, et que celle-ci ne saurait passer par une mise à l'écart de l'humanité durant la peine de réclusion.
Robert Badinter, interrogé sur France Inter a déclaré à quel point ce jugement est aussi la reconnaissance du droit Européen et ouvre la voie à une politique pénitenciaire cohérente, allant au delà de l'idéologie de la répression.
"La cour ne pouvait pas contester que mes clients avaient été détenus dans des conditions contraires à la dignité humaine", s'est félicité leur avocat, Etienne Noël, affirmant être sur le point d'engager des procédures identiques pour des dizaines de détenus de Rouen. "Ca risque de coûter très cher" à l'Etat.
, a annoncé l'avocat rouennais, invité, jeudi soir, sur le plateau de France 3 Haute-Normandie.
Pour voir la vidéo et l'interview d'Etienne Noël qui explique que le combat continue, cliquer ici... et aller à partir de 4'30"




mercredi 11 novembre 2009

Faut-il défendre l'identité nationale ?

" OUI " répond Franck Martin
Il répond oui clairement, sans ambiguïté, et il a rappelé son point de vue à l'occasion du discours du 11 novembre.
La Nation est l'enfant de la Révolution, une idée de gauche, à qui il est arrivée d'être récupérée et déformée par la droite xénophobe.
Les enfants de Valmy ont créé la Nation, défenseurs bretons, picards, provençaux d'une certaine idée de la France, lors même qu'il ne parlaient pas français...
Morts pour la France aussi ceux de l'affiche rouge, ceux dont les noms "à prononcer sont difficiles" les M.O.I. Mains d'oeuvre immigrée, des sans-papiers comme on dirait aujourd'hui, "23 étrangers et nos frères pourtant", "23 qui criaient LA FRANCE en s'abattant".
Voilà pourquoi Franck Martin rejette l'exclusion et rejette le rejet du débat. Au nom de la gauche et au nom de la France...
Une certaine idée de la France, celle qui aussi a porté il y a 60 ans des jeunes gens à risquer leur vie dans la Résistance ou dans l'engagement militaire pour lutter contre le nazisme...
Dans la défense de l'identité nationale, il y a bien autre chose que la défense d'un territoire, il y a la défense du génie français, créateur des droits de l'Homme et de son universalité... On est loin de la vision étroite et xénophobe que portent certains défenseurs de la nation.
On envisage bientôt un débat sur l'identité nationale lors d'un café... à voir !