jeudi 10 juillet 2008

Les petits propriétaires font la leçon




  • Comme ils sont mignons ces heureux propriétaires de maisons individuelles... et comme ils vont nous apprendre à vivre mieux, sans caméra, et en toute humanité !
    Voilà qu'ils ont décidé de lancer une pétition (nous supposons à Louviers et à Val de Reuil, les deux communes qui en ont décidé la mise en place) contre la vidéo-surveillance.
    Le Café radical leur conseille d'aller d'abord faire signer leur pétition aux habitants des Acacias (ce qui n'est le cas d'aucun d'entre eux) et aux victimes des effractions sur les véhicules garés sur le parking de la gare de Val de Reuil. Ils leur expliqueront qu'ils présentent un danger pour les libertés publiques en réclamant une police plus efficace.
    Dans aucune commune de France, la politique de prévention ne s'est manifestée sans lien avec une politique de répression. Louviers a fait un magnifique travail de prévention et notamment aux Acacias avec la création d'un centre social.
    En choisissant une posture d'angélisme, l'opposition trotsko-lonclienne se confine dans une attitude coupée des réalités municipales.
    Il n'y a pas de choix entre la prévention et la répression. Dans les deux domaines, il convient de mener une pratique humaniste qui vise avant tout à une vie harmonieuse dans les quartiers, à l'épanouissement des personnalités et à la capacité d'offrir à la jeunesse la perspective d'une vie adulte.
    Reprenons un à un les arguments de nos petits propriétaires :
    Rien ne prouve l'efficacité de la vidéo surveillance... Nous voulons bien, mais chacun a pu mesurer le contraire. La vidéo surveillance n'empêchera pas tous les délits, c'est certain, et personne n'a dit qu'elle devait se substituer à la prévention[1].
    Personne ne garantit que l'exploitation des images sera mesurée... Mais ce n'est pas vrai ! Quand on se réclame de la gauche, il serait bon de défendre le service public ! Qu'est ce qu'on préfère ? Une police d'Etat ou la création de milice dans les quartiers ? Une police d'Etat ou la création d'officines privées qui iront vous filmer et truquer les films sans que vous le sachiez ? Une police efficace, c'est aussi le premier service public. Avec la possibilité de contester les images si elles portent atteintes à la vie privée ou si elles sont contestables.
    Enfin, le sentiment de sécurité se transforme en sentiment d'insécurité.. Sans doute parfois... Il en est ainsi des sentiments. Mais ce qui est sur c'est que si on laisse un quartier supporter un sentiment d'insécurité, on l'abandonne au désespoir et à la marginalisation. En gros, on est indigne d'une politique municipale.
    Si la municipalité change, les images relevant du privé pourront être permises, elles aussi... Ce dernier argument est ridicule. Tout d'abord, si les images du privé sont permises, ce ne sera pas du fait de la municipalité, mais de la Loi et de la constitution qui sera transformée. Ainsi, nous ne serions plus en république, mais dans une dictature de type populiste, militaire ou trotskyste... rien n'est exclus, c'est vrai ! Seulement, ce n'est pas le fait de ne pas avoir installé de vidéo-surveillance qui empêcherait le nouveau pouvoir de le faire. Oui, la video surveillance aux Acacias s'inscrit dans le cadre de la politique municipale menée depuis douze ans. Une politique attentive à la vie des quartiers, et à l'écoute des habitants et qui lie le bien-être de l'individu à sa liberté.
    [1] Le café radical vient de recevoir à l’instant les derniers chiffres fournis par la préfecture
    mai-juin 2007 : 15 faits
    mai-juin 2008 : 1 fait
    .
    Il faut éviter de dire n’importe quoi !


Comment libérer Ingrid Betancourt ? ...



Vous le saurez en lisant attentivement le premier et dernier exemplaire d'un document publicitaire diffusé par notre député dans toutes les boites aux lettres de la circonscription !

Interrogé par son journaliste honoraire préféré, il explique comment à son sens doit se passer la libération d'Ingrid Betancourt...Dommage pour lui, tant mieux pour elle, c'est un peu tard !

Les esprits chagrins regretterons que dans ce document dense, écrasé entre les publicités mal faites des grands annonceurs, notre député délaisse son combat d'avant garde sur les plaques d'immatriculation... Mais enfin, il préfère revenir sur les problèmes de fond et terriblement d'actualité ....

Notre député passe son temps à justifier son comportement de soumission à Fabius et de trahison des décisions majoritaires de son parti. Pour ceux que ça intéresse : cela remonte jusqu'au référendum d'il y a 3 ans[1], et passe par son amitié pour Mitterrand, par son refus d'accepter le candidat désigné par les militants comme suppléant pour des raisons purement électorales (c'est lui qui le dit sans pudeur), et cela se termine par des attaques contre Franck Martin qui a osé se présenter contre lui[2]...
Bizarre ... il n'y a rien sur son excellent ami le conseiller général Guy Auzoux, qui est allé soutenir Bruno Questel a Bourgtheroulde (en voilà un qui n'est pas ingrat et qui n'oublie pas les socialistes de la circonscription à qui il doit son siège) ...
A ceux qui s’impatienteraient souhaitant trouver des perspectives d’action ou sa vision de la politique française il convient de passer les publicités et d’aller directement aux dernières lignes de la dernière page de ce texte indigeste. François Loncle a un projet : il souhaite se représenter en 2012.
Voilà qui rassurera tout le monde dans la quatrième circonscription !

[1] En fait, il explique de manière irresponsable pourquoi il fallait voter non tout en rappelant que c’est pour l’Europe … tout en évitant d’avancer une seule possibilité de sortir l’Europe de la crise. Rappelons qu’il est quand même député.
[2] C’est vraiment "extravagant" qu'on se présente à une élection pour défendre ses idées (c'est du moins le point de vue de notre député)

mercredi 9 juillet 2008

On l'avait bien dit au café !

On l'avait bien dit que Sarkozy irait à Pékin ...

Avant le Monde, avant Libé et avant l'annonce officielle ... Bon, un peu après le Canard enchaîné, mais ça c'est normal !... Cela dit, comme le soir du café, personne n'a défendu le boycott, nous n'allons pas défendre le boycott sous prétexte que Sarkozy a dit qu'il participerait à la cérémonie d'ouverture des Jeux. Signalons toutefois que c'est Sarkozy qui avait placé le débat sur ce terrain... Et signalons aussi que s'il n'a jamais été question de boycott total et bien que la Chine soit en pleine évolution, ce n'est pas une raison pour ne pas poser des principes de bonne coopération... C'est ça la politique, même si ce n'est pas facile !

En fait, pour reprendre ce qui a été dit au café il y a quelques jours, on a parlé beaucoup plus de la Chine que du boycott lui-même.
Je vous livre quelques éléments pris au hasard et qui ne se veulent pas une synthèse ni de la discussion, ni encore moins de la problématique Chinoise. Ils contiennent une large part de subjectivité, mais c'est cette part même qui fait l'intérêt du débat.
Patrice Yung a parlé de son enfance de fils d'exilé, du quartier chinois, du majong et de ses ... (trop) brefs et (trop) rares séjours en Chine... où il est notamment allé voir son frère, consultant à Chengdu, capitale du Sichuan, qui a depuis été victime du terrible tremblement de terre.
Rappelons que la Chine progresse, dans tout domaine. Comment pourrait il en être autrement dans un pays qui fait plus de 10 % de croissance par an.
La Chine est victime énormément de préjugé, dû à son histoire et à sa relativement récente sortie du féodalisme.
Il y a un Smic en Chine, à 150 € par mois. Il y a certes disparité des situations, et il y a un élément extrêmement important pour l'étranger : le nombre. La Chine compte 1,3 à1,5 milliard d'habitant. Cela donne une toute autre proportion aux difficultés rencontrées. Patrice Yung signale aussi que l'un des plus grands changemnts intervenus est la présence de mendiants en Chine ... Est-ce une permissivité du pouvoir ou l'annonce d'un déréglement social ? ESt-ce parce qu'il n'y a pas de mendiant qu'il n'y a pas de misère ?
Signalons à propos de ce tremblement de terre et de la réaction des autorités chinoises, que celle-ci a été la marque d'une réelle évolution. En effet, pour la première fois, on a fait une minute de silence collective. A la différence de la dictature précédente où, à l'image de la Birmanie on reniait tout ce qui s'apparentait à une catastrophe et où les victimes, subissant ainsi une atroce double-peine. étaient transformées en coupable de mettre en cause le pouvoir. Certes la Chine a été choisie par "Coca" et "Mc Do", mais il faut signaler aussi, bien qu'on puisse ce choix de la Chine, que celui-ci même a permis de mettre sur la scène internationale médiatique les problèmes des droits de l'homme... et l'on n'a pas parlé autant du Thibet depuis longtemps... Les Jeux Olympiques ont aussi, paradoxalement, permis de mettre en valeur l'action de Reporter Sans Frontières.
Enfin, et cela cadre parfaitement avec l'annonce de Sarkozy ... le boycott de la France n'aurait aucun poids. Le seul poids serait celui de l'union européenne. Manière de rappeler que les radicaux sont les plus européens des européens... quoiqu'il advienne ! et le boycott de Sarkozy, Président ou pas Président n'aurait pu se faire sans l'aval des autres pays européens. Manière de rappeler qu'il n'y a toujours pas de vrai Président en Europe ... alors que ses pouvoir auraient été renforcé par le projet repoussé par le référendum européen.
Bon, l'Europe est-elle foutue ? Ce sera l'objet d'un autre débat !

Il faut changer de République !


Sylvia PINEL, Députée PRG de Tarn-et-Garonne, plus jeune membre de l'Assemblée Nationale, est intervenue hier 8 juillet 2008 dans la discussion générale sur le projet de loi constitutionnelle de Modernisation des Institutions de la Ve République (deuxième lecture).
Voici le texte de son intervention à la tribune de l'Assemblée nationale au nom des Députés Radicaux de Gauche. Une intervention brillante en ce qu'elle resitue l'enjeu du débat constitutionnel et loin des accords partisans entre l'UMP et le PS. La France mérite une autre constitution. Quoi qu'ait pu apporter la cinquième République, elle n'est plus adaptée au monde d'aujourd'hui. Il faut changer de République !

... Mes chers collègues,L'Histoire constitutionnelle de notre pays s'accélère. Qu'on le veuille ou non, déjà forte d'une grande diversité de régimes politiques, elle se dirige, plus vite que jamais, vers la VIe République…Oui, mes chers collègues, force est de constater que la Ve République est à bout de souffle ! Les gardiens du temple sont de moins en moins nombreux, les fondations sont atteintes, le socle vacille et le mythe s'effondre. C'est bien à sa fin programmée que nous assistons désormais!Et ce projet de loi constitutionnelle n'est probablement que la dernière tentative pour sauver ce qui peut l'être, et « conserver» une République qui n'aura dès lors de « 5e » que le chiffre ! De ce point de vue, cette réforme exprime d'abord et avant tout un «conservatisme» puisqu'il s'agit bien de tenter de CONSERVER une Ve République usée, fatiguée et profondément dénaturée…, après 22 révisions…, et une pratique institutionnelle toujours plus éloignée de la volonté du «pouvoir constituant originaire», à commencer par celle de Michel Debré et du Général de Gaulle.D'ailleurs, n'est-ce pas De Gaulle lui-même qui aimait à répéter qu'une « Constitution, c'est un esprit, des institutions, une pratique » ? Et bien mes chers collègues, il faut bien admettre que l'esprit comme la pratique de 1958 n'ont plus rien à voir avec l'esprit et la pratique d'aujourd'hui, et plus encore (et souhaitons-le !) de demain.Aussi, dans l'esprit comme dans la pratique, je crois que nous pouvons d'ores et déjà conclure que la Ve République est en train de se faire rattraper par notre longue histoire constitutionnelle. Elle déjà appartient au passé.Le temps est donc venu de sortir de la crise de régime dans laquelle nous nous trouvons et de mettre ENFIN en phase l'esprit et la pratique de nos Institutions avec les attentes démocratiques d'aujourd'hui. Cinquante après 1958, il n'est plus possible de se contenter, une nouvelle fois, de «changer la République», il nous faut «changer DE République» ! La vraie rupture, mes chers collègues, aurait été celle-là !Rappelons-nous l'article 28 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, préambule à la Constitution du 21 juin 1793. Que dit cet article ? : « un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations suivantes ».
Mes chers collègues, j'appartiens à une génération qui refuse l'héritage de 1958 et le culte aveugle de la Ve République, j'appartiens à une génération qui entend adapter les Institutions aux exigences démocratiques et citoyennes de son époque.Aussi, ce n'est pas à une quelconque « modernisation » des Institutions de la Ve République que nous devrions nous atteler, mais plutôt à la création des Institutions de la VIe République.Le Président de la République et son Gouvernement ont fait un autre choix : vous l'avez compris, ce n'est pas celui qu'auraient souhaité les Radicaux de Gauche.Mes collègues Gérard CHARASSE et Jean-Michel BAYLET l'ont rappelé en première lecture, successivement, et respectivement ici-même et à la tribune du Sénat : le plus vieux parti de France pour une VIe République présidentielle.La principale caractéristique d'un régime présidentiel n'est pas, comme beaucoup le croient, la suprématie ou la domination du Président mais la stricte séparation de l'exécutif et du législatif, laquelle séparation constitue LA garantie d'un Parlement fort.Peut-on alors revaloriser le Parlement, rééquilibrer les pouvoirs et démocratiser le régime, le tout sans changer de République mais en poursuivant une logique d'ajustements et de réglages ?Encore une fois, la réforme proposée n'est pas celle qu'auraient souhaité les Radicaux de gauche. Toutefois, toute amélioration du régime existant constitue bien évidemment un progrès tant il est à bout de souffle et en bout de course. Et il faut bien reconnaître que de nombreuses dispositions
contenues dans ce projet de loi, après un premier passage dans les deux assemblées parlementaires, contribuent à améliorer le système actuel. Le nier serait faire preuve d'irresponsabilité politique et d'un manque certain de discernement et d'ambition.Il est toujours dangereux sur un texte qui engage l'avenir de nos Institutions d'opter pour une grille de lecture qui soit uniquement partisane, inspirée de la seule actualité et s'inscrivant dans le court terme. Je m'adresse ici aussi bien à mes partenaires de l'opposition et à mes collègues du groupe SRC
[1] qu'à la majorité dans son ensemble.Il faut savoir se projeter dans l'avenir, imaginer l'opposition d'aujourd'hui devenir majoritaire et inversement. Il faut oublier les questions de personnes et surtout ne pas personnaliser les institutions. Il faut dépasser les clivages politiques du moment. Bref, il faut prendre de la hauteur et se livrer à un exercice de conceptualisation pas toujours facile, j'en conviens, surtout par les temps qui courent. Mais quand il s'agit de la Constitution l'exercice est indispensable.C'est ainsi que les Radicaux de gauche considèrent comme une avancée toutes les mesures qui permettent d'améliorer l'expression du pluralisme politique et confèrent de nouveaux droits aux minorités politiques et parlementaires.Une démocratie moderne ne peut se contenter d'une bipolarisation gauche/droite trop affirmée et organisée exclusivement autour de deux grands partis politiques. Les Français ne se retrouvent pas dans le dualisme simplificateur gauche/droite, «a fortiori» lorsqu'il se combine au très réducteur clivage entre deux grands partis politiques, lesquels ne sauraient incarner SEULS la majorité pour l'un et l'opposition pour l'autre.De la même façon, la vie parlementaire doit pouvoir s'organiser autour de plusieurs groupes politiques de la majorité et de l'opposition, ce qui implique des groupes minoritaires de la majorité et des groupes minoritaires de l'opposition, mais également, le cas échéant, des groupes qui n'appartiennent ni à l'une ni à l'autre.Plus il y aura de groupes et mieux se portera notre démocratie parlementaire car elle n'en sera que plus représentative et donc plus légitime. Et chacun d'entre eux doit pouvoir disposer de « droits spécifiques ». Ce fut l'objet d'un amendement des parlementaires Radicaux de gauche en première lecture et que le Sénat a adopté. Nous veillerons à ce qu'il soit conservé en deuxième lecture par notre assemblée. Il permettra à n'en pas douter un progrès de notre démocratie parlementaire. Un petit progrès certes, mais un progrès tout de même…, qui, s'il venait à se combiner avec l'introduction d'une dose de proportionnelle pour les élections législatives, comme nous le proposons à nouveau, changerait alors la physionomie de notre assemblée et l'exercicedu travail parlementaire.Cela permettrait alors d'atténuer les effets désastreux engendrés par le quinquennat ET la simultanéité des élections présidentielle et législatives, qui les deux associés laminent les « petits » partis, du moins tous ceux qui n'ont pas l'espoir de placer un représentant au second tour de l'électionprésidentielle, appauvrissant ainsi le pluralisme politique et les possibilités de contre-pouvoir face à la domination présidentielle.A partir du moment où le texte constitutionnel proposé par le Gouvernement ne permet pas de changer de République et de passer à la VIe, les Radicaux de gauche sont dans un état d'esprit responsable et pragmatique visant à améliorer au maximum la situation existante qui ne satisfait plus personne (ou presque) et donc de pousser au maximum la logique réelle, mais parfois trop timide, de revalorisation du Parlement.C'est ainsi que nous proposons également un encadrement plus strict du 49-3 en limitant son usage par le Gouvernement aux seuls projets de loi de finances et projets de loi de financement de la sécurité sociale ;Ou encore que nous avons déposé un amendement qui propose de faire référence dans la Constitution à la possibilité pour le Parlement de créer des commissions d'enquête dans le cadre de ses missions de contrôle et d'évaluation de l'action du Gouvernement, tout en renvoyant aux règlements des assemblées parlementaires le soin d'inclure leurs créations dans les droits spécifiques de tous les groupes parlementaires. Ici aussi l'avancée serait indéniable pour l'exercice de notre démocratie et permettrait un bien meilleur contrôle de l'exécutif.Cette deuxième lecture peut encore être l'occasion de nombreuses améliorations à cette réforme, qui si elle n'est pas une « rupture », peut permettre une remise en cause du régime…, MAIS à condition de poursuivre le travail d'amendement entamé à l'Assemblée et poursuivi au Sénat sans pour autant revenir sur certaines dispositions.C'est pourquoi, les Députés Radicaux de gauche proposeront également de mieux encadrer le pouvoir de nomination du Président de la République, de donner au moins deux présidences de commissions permanentes de chaque assemblée à d'autres groupes que le groupe majoritaire, de supprimer l'instauration de « députés des Français de l'étranger » qui n'a aucun sens, tout comme l'inscription dans la Constitution des nombres maximums de députés et de sénateurs.Nous veillerons également à voir maintenir dans la rédaction finale l'instauration de la parité professionnelle et sociale entre les hommes et les femmes.Autre disposition que nous souhaiterions voir rester, celle que nous avions proposée ici et qui a été acceptée au Sénat : la limitation des membres du Conseil constitutionnel aux 9 membres nommés : rien ne nous semble justifier la présence à vie des anciens présidents de la République au sein d'uneInstitution aussi puissante. D'ailleurs, à propos du Conseil constitutionnel il faudra bien un jour revoir son fonctionnement et l'usage de certaines de ses prérogatives.Encore un point sur lequel nous souhaiterions le statu quo : la question de l'adhésion d'un nouveau membre à l'Union européenne. Les Radicaux de gauche ne pourront pas accepter une mesure discriminatoire à l'égard de la Turquie, grand pays laïc qui aura toute sa place dans l'Union européenne aussitôt qu'il répondra à tous les critères de Copenhague.Enfin, nous défendrons à nouveau un amendement qui a pour objectif de rappeler que le principe de laïcité qui fonde notre République n'a qu'une seule définition : celle contenue dans la loi de 1905. Il n'y a ni laïcité positive ni laïcité négative ! Et les Radicaux de gauche s'opposeront dans l'avenir à toute tentative de modifier la composition du Conseil économique et social pour y introduire des représentants des cultes et des courants spirituels.Mes chers collègues, pour les Radicaux de Gauche, la Ve République fait déjà figure d'« «Ancien régime »«. Toutefois, s'il venait à être adopté, ce projet de loi constitutionnelle, avec toutes ses avancées indéniables mais également avec toutes ses imperfections et insuffisances, modifiera enprofondeur la Constitution de 1958. Ce nouveau texte qui en résultera fera alors office de transition constitutionnelle… car les jours de la VeRépublique sont comptés : la VIe est en marche. Elle est inévitable. Et c'est pourquoi, elle sera la priorité de l'actuelle opposition dès qu'elle redeviendra majoritaire, et les Radicaux de gauche, en tant que composante de cette nouvelle majorité, prendront alors toute leur part à sa construction.En attendant donc la VIe République, les Radicaux de gauche devront se prononcer très bientôt sur ce texte de transition à l'issue de sa deuxième lecture, puis à nouveau devant le Congrès.Nous n'écartons à ce jour aucune option… , et de la rédaction finale issue de nos travaux, et du sort de certains de nos amendements, dépendra le vote des Radicaux de gauche.
[1] NDCR Socialistes, Radicaux Citoyens

mardi 8 juillet 2008

Le train change d'horaire


Attention, le prochain café radical n'aura pas lieu le premier vendredi de septembre ... pour cause d'Université d'Eté du parti radical de gauche... qui se tiendra à Ramatuelle les 5, 6 et 7 septembre 2008, mais surtout les 6 et le 7 ... Le Thème cette année en sera le Développement Durable et ses conséquences sur l'action publique.
Mais il n'aura pas lieu non plus le vendredi d'après 12 septembre, parce que ce soir là ce sera le départ en retraite de Jacky Bidault, commandant des sapeurs pompiers et adjoint de Franck Martin à la mairie de Louviers... (et par ailleurs remarquable golfeur !)
Bref, ce sera café radical
Faut-il un train à Louviers ?
vendredi 19 septembre, à 18 heures
café Le jardin de Bigards, 39 rue du Quai à Louviers
Débat animé par le plus grand spécialistes des transports sur le territoire : Bruno Canivet en personne.
Qu'on se le dise ...
Mais on aura l'occasion d'en reparler












lundi 7 juillet 2008

Bravo Patrice ...



et merci !
On apprend toujours quelque chose au café radical ...
L'intervention de Patrice Yung, intervention pleine d'émotion et de savoir sur la Chine a été magnifique et appréciée par toute l'assistance.

Malgré les débuts de vacances et en journée de résultats du bac, une vingtaine de participants ont pu écouter, débattre et s'enrichir... Les absents n'ont qu'à le regretter.

Merci aussi pour les informations sur ce qui se passe réellement à la Communauté d'agglomération et sur la mauvaise foi manifeste de Marc-Antoine Jamet.


Au fait, oui, j'ai oublié ... A la question : faut-il boycotter les Jeux Olympiques, la réponse unanime a été NON. Même que c'est aussi la réponse de la Ligue des Droits de l'Homme nous a dit Gilles ...

Merci à tous de votre attention, de votre participation et de votre présence.

A ce soir à 19 h 30 place Thorel, devant le musée, nous allons enfin pouvoir retirer la banderole... sans oublier les autres otages.
Bonnes vacances à tous....

Même si le café radical continue de se déguster sur le blog !

vendredi 4 juillet 2008

Ce soir, on va au café


C'est toujours à 18 heures, c'est toujours au café de Bigards au 39 de la rue du Quai à Louviers.

Le sujet : "Faut-il boycotter les jeux olympiques ? "

Ca n'empêchera pas de parler d'Ingrid, bien entendu ... ni du reste...

A ce soir les amis !

jeudi 3 juillet 2008

La vraie révolution


Qu'ont-ils changé ceux qui rêvaient d'un autre monde ?

Qu'ont ils changé ceux qui pour garder une pureté révolutionnaire se sont montrés sous leurs jours les plus noirs, salissant leur idéal avec l'humanité toute entière ?
Pour contrer un narco-Etat, ils sont devenus narco-trafiquants. Pour contrer l'arbitraire militaire, ils ont créé leur armée, ont multiplié les exactions et sont devenus des délinquants, des criminels, ayant créé dans la jungle un véritable narco-état ...
Ils ont enrôlé des gamins, ils ont terrorisé des villages, ils ont pratiqué les enlèvements et la prise d'otage à grande échelle. Ils ont traités leurs otages comme le régime qu'ils combattaient n'a pas osé traîter ses prisonniers.
Pour défendre une société plus démocratique, ils ont détenu en otage une candidate à la présidence de la République...
Qui, entre la jeune femme courageuse, défendant ses idées et ceux qui ont mené dans la jungle une vie décadente et sans joie la faisant partager à plusieurs générations d'individus, a le plus contribué à l'élévation de l'humanité ?
Qui a montré rééellement qu'un autre monde était possible entre les Farc usés par leur entêtement criminel et la personnalité réformiste et courageuse d' Ingrid Bétancourt.
Aujourd'hui, tous les amoureux de la liberté sont amoureux d'Ingrid. Tous les amoureux sont heureux !
Le café radical le 3 juillet 2008

mercredi 2 juillet 2008

Vous êtes contre ? Vous êtes pour ? ...

Le café radical relance le débat : "Faut-il boycotter les jeux olympiques ?"
Les Jeux Olympiques s'ouvriront le 8.8.8, le huit août 2008 à Pékin.
De nombreux collectifs (comme le COBOP d'où est extraite cette illustration) prône le boycott des Jeux Olympiques..., du coté des médias comme du gouvernement français, on n'en entend plus trop parler. Du coté des publications, en revanche, ça fuse. La date des JO approche, les vacances incitent à l'activité télévisuelle au rang de laquelle le sport tient une place de premier plan... Mais même si la revendication de boycott des jeux olympiques est de plus en plus marginalisée, des livres sortent pour dénoncer l'ambiguïté des attitudes du Comité International Olympiques et du gouvernement Français ...
Se souvient-on que lors du grand débat électoral de 2008, Ségolène Royal (qui était plutôt pour) avait affronté Nicolas Sarkozy (qui était franchement contre) sur ce thème...
Une chose est sure en tous les cas : les jeux olympiques sont un reflet des contradictions de notre société ...
On en reparle vendredi soir à 18 heures ...
Café radical : Jardins de Bigards, 39 rue du Quai à Louviers

mardi 1 juillet 2008

Qui veut noyer son chien ...

Marc-Antoine Jamet, Jean-Charles Houel, François Loncle ... ont la digestion difficile !
Ils tirent à vue sur les institutions et sur l'intérêt collectif... Dans quel but ?
Pourquoi s'attaquer de nouveau à la Communauté d'agglomération ?...
Pourquoi Qu'est ce que le PS , qu'est ce que la gauche? Qu'est ce que les habitants ont à y gagner ? ...
Un début d'explication http://agglobuzz.blogs.com/agglobuzz/2008/06/les-chiens-cour.html