jeudi 20 octobre 2011

وإذا أراد الله له

Inch Allah !

Si Dieu le veut ... Il ne s'agit pas de s'apitoyer sur le dictateur déchu, ni même de faire du décryptage d'image, je laisse ce talent à Dominique Schneiderman (Arrêt sur image) et à Gérard Lefort (qui fait mon bonheur le samedi matin dans Libération) ... Je laisse cependant cette image, parce qu'elle aura été longtemps, ce qui en soi laisse un malaise terrible, un peu semblable à celle qui a marqué la fin des Ceaucescu. Ce qui me restera de Khadhafi, au delà de sa dangerosité, de sa férocité, de son arrogance, de ses mensonges sur les infirmières Bulgares, sur le médecin Palestinien faussement accusés de d'avoir transmis le Sida, de l'attentat de Lockerbye, des caprices atroces de sa dynastie nous faisant revenir à l'époque des Borgia et des Pazzi, et de tous les attributs de la tyrannie, ce qui me restera et surtout ce qui restera à son peuple c'est cette volonté de poursuivre à tout prix une guerre qu'il avait déjà perdue.

Je viens de voir sur facebook une réflexion qui m'a tourné le sang : "paix a son âme il a combattu jusqu a la mort pour son peuple."

Or c'est précisément sur ce point que l'on peut, que l'on doit en vouloir à un dirigeant : le fait de poursuivre un combat perdu et d'y entraîner tout son peuple. Khadafi aurait pu tout faire : négocier avec les rebelles, organiser l'avenir du pays, préparer son départ, se faire sauter le caisson même ... il aurait pu tout faire sans précipiter son peuple dans une guerre absurde et cruelle dont il aura le plus grand mal à se remettre.

Non Khadafi, n'était pas un héros, quand même il a pu commettre quelques actes militaires héroïques (je ne me donne pas la peine de vérifier ... mais je crois que son seul acte héroïque a été le coup d'Etat de 1969). Sa fin est aussi atroce que ridicule. Elle n'a pas de sens, et en tout cas pas le sens de l'Etat, elle est l'image de cette déformation du pouvoir où celui-ci n'existe plus que pour lui-même, dans le cadre d'une atroce hystérie, et où tout projet collectif a disparu. Ce n'est pas l'image d'un révolutionnaire qui se bat jusqu'à la mort pour défendre ses idées mais celle d'un malade qui sème la contagion...

Alors, comment se remet-t-on d'une telle maladie ? Comment se remet-on d'une dictature ? Comment se remet on d'une guerre ?

En France, on a mis 50 ans pour reconnaître la mort de plus de 200 algériens sur les boulevards parisiens, on a mis 50 ans pour admettre le rôle de l'Etat dans la déportation des juifs, en Espagne, on n'a pas les plaies de la guerre civile de 36 continuent à suppurer, En Italie, le fascisme continue d'être dans les têtes. Combien de temps mettra-t-on de temps à se remettre au Rwanda de la volonté délibérée d'un allumé de déclencher le massacre d'une partie de son peuple par une autre ?

Le printemps arabe est un mouvement formidable. Quoi qu'il arrive, il laissera des traces positives, même si cela se fait après de brutaux retours en arrière... Plus rien ne sera comme avant.

Le printemps arabe met fin à ce que porte en soi le terrible وإذا أراد الله له , Inch Allah , comme formule de la soumission.

En même temps, curieusement, alors que les peuples ont leurs destins en mains, plus personne ne maîtrise plus rien. Les Tunisiens votent, mais en Egypte les diverses fractions de l'armée règlent leurs querelles en se réconciliant sur le dos des minorités religieuses, en instrumentalisant l'Islamisme. Je ne parle pas de la Syrie...

Oui, la politique est un jeu dangereux, parfois mortel. Mais le plus grand crime serait de se désinteresser de son avenir au Maghreb. Pour deux raisons.

La première, c'est pour solidarité élémentaire que nous avons avec tout ce qui est humain.

La deuxième est beaucoup plus égoïste. Notre avenir est aussi directement concerné par l'avenir des printemps arabes.

vendredi 14 octobre 2011

Le principe des primaires consacre François Hollande

Dimanche, plus de 2,5 millions de Français ont participé avec le parti Radical de gauche à la première primaire citoyenne, et plus rien ne sera comme avant.
A gauche comme à droite, le jeu politique est fondamentalement remis en question.
A droite c’est jusqu’au Président de la République qu’on a cru bon de faire des réflexions sur le système des primaires, qui, en effet, contribuent à la remise en cause de la 5e République … au même titre que l’action de Sarkozy lui-même, qui, en la matière a imposé la rupture avec un bonheur inégal il est vrai… mais passons.
A gauche, on note déjà, que quelque soit le candidat désigné dimanche, il l'aura été par une volonté qui dépasse celle du parti socialiste. En ce sens, Martine Aubry, candidate de l'appareil socialiste est déjà battue. Aucun des candidats du premier tour ne votera pour elle, à part elle-même.
Fut un temps où, pour gagner la présidence de la République, il fallait d'abord se livrer à des batailles d'appareil, gagner au congrès, passer des alliances, bourrer des urnes, s’assurer le soutiens de fédérations ou de courant, écraser ses adversaires dans le secret des structures, pratiques d'où la population était soigneusement tenue à l'écart... le tout couvert par un discours circonstancié…
Ségolène Royal a raison quand elle dit qu’elle a montré la voie du renouvellement de ces pratiques. Elle a montré la voie lors des présidentielles en 2008, et cette voie lui a été précisément été bouchée lors du dernier congrès de Reims où l’appareil unifié lui a barré la route.
Peine perdue ! Aujourd’hui, pas un des candidats qui se sont présentés à la primaire n’appelle à voter pour cellel qui représente l’appareil. François Hollande ne fait en fait que poursuivre la démarche entamée par son ancienne compagne.
En quelque Hollande est le Gorbatchev du PS… souhaitons-lui plus de succès personnel. Issu de l'appareil, il a su s'imposer en dehors celui-ci. Il a développé un réseau propre et se montrer capable de réunir sur des objectifs, sur une méthode et une personnalité.
Si François Hollande l'emporte, la fonction du parti socialiste sera fondamentalement remise en cause et avec elle la question de la gouvernance de la gauche ...
C’est là le sens fondamental de l’appel à voter massivement au second tour des primaires et à élire François Hollande, à même de procéder au rassemblement indispensable à la gauche et à la Nation.

jeudi 13 octobre 2011

Une pétition contre le projet Pépy-Jamet

La gare de Val de Reuil voit passer 5.000 voyageurs par jour dans un décor sordide.


La gare a l'âge de la création de l'établissement public de Val de Reuil. Elle avait pour but de structurer la ville nouvelle du Vaudreuil, alors en train de se créer. On en a du coup rendu obsolète la gare de Saint Pierre du Vauvray et fait en sorte que tout le monde vienne y prendre le train... Mais justement, c'est aussi une gare qui manque d'histoire, une gare où l'on n'a guère de souvenirs, où l'on n'a pas envie de rester... Une gare qui est toujours restée au milieu de nulle part.



Voilà pourquoi la décision de faire des travaux sur cette gare est plutôt une bonne nouvelle. Il y a plein de choses à faire.



La première, très évidente pour les voyageurs chargés : mettre en place un escalier roulant. Cet équipement était prévu dès la construction de la gare. Puis abandonné, parce que pas rentable et que ça n'était pas venu à l'idée de la Sncf d'humaniser cette gare déjà coûteuse ... bien que le nombre de voyageurs n'ait jamais cessé d'augmenter.



La seconde, très évidente aussi, est d'améliorer les abords ... Il faut un système cohérent permettant une circulation respectueuse et sécurisé des divers usagers de la gare : taxis, autobus, vélos et voitures qui se garent de plus en plus loin ....



La troisième est l'amélioration de l'accueil à la gare.



Sur les deux premiers points, la communauté d'agglomération a fait des propositions très cohérentes. Un plan d'aménagement est prévu, financé, avec l'aide du Département et de la Région, conformément aux compétences de l'agglomération ... qui propose même de financer l'escalier roulant.



Encore fallait-il mettre tout le monde d'accord. Il y a trois ans, une réunion a proposé de réunir les divers acteurs autour projet. Sncf, Rff, la Région, l'Etat, le Département, la communauté d'agglomération devaient se réunir avec la commune de Val de Reuil pour aboutir à un projet cohérent, financé, reprenant les divers éléments ... Tous ont attendu d'être convoqués ... et n'attendent plus rien !
Le maire de Val de Reuil a négocié tout seul avec la Sncf l'avenir de la gare contre l'intérêt de tous les usagers... et pas seulement.
En résumé :


  • plus question d'escalier roulant ! Il y aura un ascenceur, alors qu'il est de toute façon rendu obligatoire par la loi sur l'accessibilité... Tant pis pour les voyageurs pressés !

  • plus de présence humaine. Le personnel est remplacé par les ordinateurs vieillissants de la Sncf. Bonjour l'accueil !

  • la surface d'accueil diminué d'un tiers ! Quel gâchis ... C'est la reconnaissance de la difficulté de rendre l'espace accueillant, certes, mais c'est surtout la mise en oeuvre des gares typiques de la banlieue parisienne ! Pas évident pour les voyageurs de s'y retrouver, surtout la nuit ....

Tout cela est inacceptable ! Est-il possible de faire autrement ?


Bien sur, comme disait le poète, le seul combat perdu d'avance est celui qu'on n'a pas mené ! Mais ce sont aux usagers de leprendre en main.


Dès maintenant, je vous invite à signer la pétition en cliquant . Vous pouvez aussi écrire à l'adresse suivante Non au projet Pépy-Jamet, BP 320 27405 Louviers cedex ou en envoyant un mail à caferadical@gmail.com


mardi 4 octobre 2011

10 bonnes raisons de voter Jean Michel BAYLET

Dimanche, pour la première fois en France vont se dérouler les primaires citoyennes. Ce qui y participent auront en quelque sorte rendez-vous avec l'Histoire, tant, après cet événement, les relations entre les partis et les électeurs en seront profondément modifiées...
Les radicaux, qui sont à l'origine des primaires, sont fiers de cette réussite qui mobilise le monde politique et les citoyens... au delà de toute espérance. Espérons que dimanche, le nombre de participants viendra conforter notre démarche.

Bien entendu, dimanche, les radicaux vous invitent à voter pour leur candidat : Jean-Michel Baylet, auteur des 30 propositions pour la France ... le café radical vous donne les dix bonnes raisons de voter pour lui.









1. Jean Michel BAYLET est le plus Européen de tous les candidats



L'Europe, ce n'est pas le problème, c'est la solution. Dans la crise mondiale, il n'y a de solution pour personne en dehors d'un renforcement de l'Europe. Depuis le référendum loupé de 2005, l'Europe s'est montrée incapable de relever les défis qu'elle seule peut relever. A chaque scrutin, il convient de montrer l'intérêt des peuples pour la construction européenne. Tout attitude de rejet de l'Europe aboutit à un renforcement des puissances financières qui nous mènent au K.O.

2. Jean-Michel BAYLET est le seul candidat qui n'est pas socialiste



Ce n'est pas un phénomène mineur. Le but des primaires n'est pas de choisir un candidat parmi les socialistes, mais de faire en sorte d'ouvrir ces primaires à tous les courants de la gauche. Bientôt, communistes, Front de gauche, écologistes devront apprendre à débattre ensemble et dépasser leurs intérêts de boutiques. Voter Jean Michel Baylet, c'est montrer à la gauche la bonne direction.



3. Jean-Michel BAYLET fait des propositions novatrices sur les débats de société
A ce titre, il défend avec le mariage homosexuel, le droit à l'adoption pour les couples homosexuels, la réflexion sur le droit de mourir dans la dignité, des principes liés à l'évolution du monde dans lequel nous vivons et que les grands partis, liés aux logiques majoritaires ont beaucoup de mal à prendre en compte. Les radicaux de gauche sont utiles à la société. Ils ont besoin d'être soutenus.



4. Jean-Michel BAYLET défend le droit à la consommation des drogues douces
Ici, le laxisme consiste à laisser les choses en l'état. Or, on est passé en trente ans d'une consommation réservée à quelques privilégiés, puis à quelques étudiants, à une consommation massive de ce type de produits. Plus de la moitié de la population agée de 50 ans a eu l'occasion d'entrer en contact avec le produit. Il faut faire quelque chose ! Sinon, l'interdiction n'a aucun rôle protecteur vis à vis de la santé publique... Au contraire. On est en fait dans la situation des Etats-Unis au moment où l'interdiction de l'alcool avait favorisé la délinquance et le crime. Une vraie politique publique consistera à informer les consommateurs sur les dangers réels des drogues et des addictions. L'interdiction ne doit pas servir à couvrir des dérives répressives.



5. Jean-Michel BAYLET est le meilleur garant de la défense de la laïcité.
Et la laïcité se révèle être de plus en plus la garantie de la protection contre tous les intégrismes et les excès des religieux. La laïcité est la solution revendiquée par les progressistes au sud de la Méditerranée, elle voit son influence croître en Pologne même. Elle est porteuse d'un message universel. Elle est garante du bien vivre au sein de la société française.



6. Jean-Michel Baylet défend des valeurs modernes et cohérentes
Les radicaux défendent les valeurs indépassables de la République : liberté, égalité, fraternité... Ces valeurs mêmes ont été reprises par les socialistes et ceux-ci en ont délaissé leur programme... Plus personne ne peut se réclamer du socialisme dont l'échec est aujourd'hui patent. Ben Ali et Laurent Gbagbo étaient membre de l'international socialiste avant d'être chassés par leurs peuples. Il y a une véritable incohérence entre la revendication politique des socialistes et leur pratique. Heureusement pour nous d'ailleurs.



7. Jean-Michel Baylet veut réunir les Français face à la crise
La grave situation financière internationale n'admet pas le droit à l'erreur. Il faut s'adresser au monde avec une même voix... Aucune solution dans des propos idéologiques ou à l'emporte pièce. Pour le refus de toute démagogie, pour faire des propositions cohérentes à l'Europe et au monde, cette proposition est la seule viable.



8. Jean-Michel BAYLET représente une autre approche de la politique
On s'est parfois gaussé de son accent du sud. Celui-ci est en même temps représentatif d'un ancrage profond dans l'action locale, et de la non-appartenance à un petit monde parisien choyé par les médias. Jean-Michel Baylet défend des valeurs humanistes et de gauche dans son organe de presse régional "la Dépêche du Midi" et au sein de l'action qu'il mène au sein du Conseil régional de Tarn et Garonne. Il est aussi de tous les candidats, celui qui a la plus longue expérience ministérielle... Il s'agit d'un candidat décalé, et la plupart des propositions innovantes issues de ces primaires viennent de lui.


9. Jean Michel BAYLET défend les petites et moyennes entreprises
Ce n'est pas pour défendre sa boutique... Mais c'est parce qu'on se rend compte que les grands groupes sont finalement fragiles et délocalisent beaucoup plus facilement que les petites et moyennes entreprises. Ce tissu industriel délaissé est porteur d'avenir, même s'il ne correspond pas à une tradition politique française.



10.Jean Michel BAYLET a besoin de vous.
Pour porter ces valeurs qui nous concernent tous. Pour le combat pour une politique humaniste, nous avons plus que jamais besoin du soutien des électeur, de votre soutien.



Dimanche, faites comme moi, votez Jean-Michel BAYLET !