Ci-dessous un texte en faveur de l'élargissement des droits du RMI à partir de 25 ans, proposé par Sylvie
Il y a de cela plusieurs années, j'avais été bouleversé par ces propos d'un ami en fin de contrat d'interim, et qui m'avait dit, comme en s'excusant : "il faut absolument que je trouve du boulot, j'ai pas 25 ans, j'ai même pas droit au RMI."
Ce jeune homme, qui d'ailleurs ne l'est plus, a, depuis trouvé un travail, par ailleurs stable, et son cas pourrait donner raison au système actuel du RMI, qui, au delà de toutes les évolutions qu'il a subi depuis sa création il y a un peu plus de 20 ans, laisse toujours dans un système à part les moins de 25 ans en difficulté sociale.
Il y a là un paradoxe.
A partir de 18 ans, le jeune est un adulte social, majeur et souvent vacciné. Il n'a pas droit en tant que personne aux avantages que procure le RMI, alors que l'évolution de la société le pousse vers l'autonomie. L'évolution des moeurs a eu aussi pour corollaire de pousser hors du foyer parental de nombreux jeunes qui se trouvent dans des situations très dure sans avoir les moyens d'y faire face avec une expérience d'adulte.
On remarquera aussi que c'est toujours la jeunesse à qui il est proposé des mesures type CIP (contrat d'insertion professionnel en 1994), CPE (Contrat première enmbauche en 2006) et autres mesures repoussées à la suite de mouvements sociaux... comme si les jeunes n'avaient pas autant besoin d'insertion que les autres ... Comme si un loyer, et les coûts afférents n'étaient pas aussi lourds pour un jeune et qu'un revenu n'était pas le meilleur moyen d'insertion.
Grâce au RSA, soutenu par la gauche, le RMI a connu une nette évolution, lui permettant de devenir un système souple, allant vers une réelle insertion et s'adaptant aux parcours des bénéficiaires. Le RMI s'enorgueillirait à s'appliquer dès la majorité, tout en ayant alors un système d'accompagnement spécifique, tâchant alors d'éviter aux jeunes tous les écueils terribles de l'errance, mais en évitant de les considérer comme une population à part.
Il y a de cela plusieurs années, j'avais été bouleversé par ces propos d'un ami en fin de contrat d'interim, et qui m'avait dit, comme en s'excusant : "il faut absolument que je trouve du boulot, j'ai pas 25 ans, j'ai même pas droit au RMI."
Ce jeune homme, qui d'ailleurs ne l'est plus, a, depuis trouvé un travail, par ailleurs stable, et son cas pourrait donner raison au système actuel du RMI, qui, au delà de toutes les évolutions qu'il a subi depuis sa création il y a un peu plus de 20 ans, laisse toujours dans un système à part les moins de 25 ans en difficulté sociale.
Il y a là un paradoxe.
A partir de 18 ans, le jeune est un adulte social, majeur et souvent vacciné. Il n'a pas droit en tant que personne aux avantages que procure le RMI, alors que l'évolution de la société le pousse vers l'autonomie. L'évolution des moeurs a eu aussi pour corollaire de pousser hors du foyer parental de nombreux jeunes qui se trouvent dans des situations très dure sans avoir les moyens d'y faire face avec une expérience d'adulte.
On remarquera aussi que c'est toujours la jeunesse à qui il est proposé des mesures type CIP (contrat d'insertion professionnel en 1994), CPE (Contrat première enmbauche en 2006) et autres mesures repoussées à la suite de mouvements sociaux... comme si les jeunes n'avaient pas autant besoin d'insertion que les autres ... Comme si un loyer, et les coûts afférents n'étaient pas aussi lourds pour un jeune et qu'un revenu n'était pas le meilleur moyen d'insertion.
Grâce au RSA, soutenu par la gauche, le RMI a connu une nette évolution, lui permettant de devenir un système souple, allant vers une réelle insertion et s'adaptant aux parcours des bénéficiaires. Le RMI s'enorgueillirait à s'appliquer dès la majorité, tout en ayant alors un système d'accompagnement spécifique, tâchant alors d'éviter aux jeunes tous les écueils terribles de l'errance, mais en évitant de les considérer comme une population à part.
Voilà pourquoi proposition sera faite à l'occasion de la convention de la Rochelle, d'élargir le système de protection sociale du RMI aux plus de 18 ans et de ne plus le limiter aux plus de 25 ans. C'est aussi un pari sur le fait que le fameux I de l'insertion aura plus de succès auprès d'une population jeune qu'auprès d'une population déjà durablement marginalisée.
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