En préalable au café radical du 13 mars, le projet de programme qui doit être validé fin mars à la Rochelle. A vous de faire part de vos propositions ou vos commentaires.... que nous compléterons utilement lors du débat !
En illustration, Pégase, un tableau de Lisbeth Grail, artiste peintre et en même temps secrétaire nationale chargée de l'Europe au Parti radical de gauche ...
Le programme est ici livré en petits morceaux. Aujourd'hui, l'introduction du texte, demain on parle de l'Europe puissance civile
Vouloir l’Europe Fédérale
Après la deuxième guerre mondiale, les responsables politiques de l’Europe de l’Ouest ont voulu réconcilier les peuples et créer les conditions d’une paix durable.
Cet objectif est loin d’être véritablement atteint. Il suffit de tourner nos regards vers l’Ukraine, la Tchétchénie… pour le constater.
Nous, Radicaux de gauche, par notre histoire et notre volonté constante, avons toujours prouvé notre attachement à la construction européenne, garante d’un avenir de paix.
Dans cette période de crise (alimentaire, environnementale, financière, économique, sociale donc…) de la globalisation , nous voulons porter un projet européen lucide et audacieux.
Nous voulons un développement social, environnemental et civique, autant qu’économique et financier.
Nous voulons construire une Europe politique. L’Europe doit être notre nouvelle frontière.
De l’Union Européenne à l’Europe Fédérale : un nouveau projet politique
L’Europe est un nouveau projet politique !
Les Radicaux l’affirment même si elle a fait ses premiers pas avec le Traité de la CECA le 18 avril 1951, et si le traité de la CEE a été signé il y a cinquante deux ans, le 25 mars 1957 ! Même si –toujours– son premier élargissement remonte au 22 janvier 1972 !
En effet, l’Europe de la Communauté hier et de l’Union aujourd’hui a vécu ! Bien vécu, malgré des aléas et de grandes faiblesses ; apportant aux pays adhérents une paix réelle, une capacité renforcée de développement économique, un espace d’échanges culturels, une visibilité face aux grandes puissances traditionnelles ou émergentes.
Une révolution s’opère. Elle rend caduque la conception d’une Europe des petits pas et des médiocres compromis. Nous devons faire des choix en faveur de nouveaux progrès sociaux, environnementaux, civiques et non plus seulement économiques, monétaires, financiers. Nous devons faire des choix en faveur d’un monde pluriel remplaçant un monde divisé en deux mais – en apparence– monolithique.
Cette révolution exige une conception neuve de l’Europe : courageuse et audacieuse. Une Europe dynamique, innovante autant que tolérante et conciliatrice. Oui, l’Europe doit être un projet politique ! Elle doit être, elle-même, « politique ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire