vendredi 8 novembre 2019

Louviers mérite mieux ...

Beaucoup mieux !


A Louviers, de plus en plus de citoyens attendent ce moment.
L'heure approche où ils vont pouvoir se défaire de leur municipalité au médiocre bilan et de leur mauvais maire.
Face aux justes récriminations de la population, l'équipe sortante devra justifier ses errements. Sans programme, ils se sont contentés de dénigrer le travail accompli par les municipalités de Franck Martin pendant près de 20 ans. Pour le reste, les actions menées se sont traduites généralement par des fiascos. Pas de quoi pavoiser pour celui qui rêvait d'utiliser Louviers comme tremplin de sa carrière politicienne. Il peut toujours se dire qu'on ne gagne pas une élection sur un bilan. C'est vrai, mais quand les six années passées au pouvoir se sont traduites par une suite de maladresses ou d'échecs, il est difficile de définir un projet crédible ou cohérent.  

Politique : un adversaire de la liberté et un médiocre manœuvrier

Photo à la une de La Dépêche du 7 novembre 2019
Le maire avait affirmé qu'il visait une élection au premier tour 
et attendrait janvier pour annoncer sa candidature. 
Il a donc cédé devant les inquiétudes de ses conseillers sans
doute plus proches du monde réel. Le maire se donne deux
 mois supplémentaires pour défendre un mauvais bilan. 
Pas sûr que ce soit suffisant !
 Priollaud affiche le pire du centrisme . Une sorte d'ectoplasme se soumettant à tous les vents, en espérant pouvoir obtenir sa survie politique. Arrivé dans les bagages d'Hervé Morin, il s'est affilié à l'Udi. Il a défendu la candidature de Bruno Lemaire aux primaires de la droite parce que celui-ci était le deuxième homme fort du département. Juste après la victoire de Macron, il a tenté d'obtenir l'investiture d'En Marche, avant de se présenter sous la bannière de la droite, et ramasser un mauvais score. Il a ensuite tenté d'obtenir une place aux européennes, fort de son bilan de 14e vice-président à la Région. Il a sans doute été le seul à s'étonner que cela ne marche pas et a tâché de faire bonne figure en faisant de nécessité vertu. mais là n'est sans doute pas le pire de ce bilan politicien.
Le pire, bien entendu, est le mépris affiché pour les Lovériens, la ville de Louviers et donc pour son métier de maire, et le rejet de ses propres valeurs. Qui oubliera que, sous la pression des plus réactionnaires de sa propre équipe, il a rejeté le principe d'inauguration d'une Place Mandela à Louviers, pourtant votée à l'unanimité par le conseil municipal précédent. Tout simplement répugnant.

Patrimoine : un mépris de la ville et de son histoire

La politique patrimoniale de Priollaud constitue sans doute la plus lourde faute de gestion de la municipalité dans le sens où elle aura des conséquences très lourde. Passons sur la vente de la Banque de France au privé. Ce bien immobilier énorme, important certes dans l'histoire de la ville, racheté quand même par la municipalité Proust qui refusait de voir ce bien lui échapper ne correspondait pas à un projet municipal cohérent. Reste à voir ce qu'en fera un privé. 
Le reste relève d'une suite d'affreuses incohérences aux conséquences coûteuses. 

Les cinémas

C'est un sujet sur lequel la ville de Louviers est en contentieux devant le tribunal administratif. Rappelons les faits de la manière la plus simple qui soit. 
Depuis 1983, la municipalité de Louviers s'est battu pour permettre à la ville de Louviers de posséder en son centre un complexe cinématographique. Franck Martin s'est battu pour que lors d'un agrandissement ce centre puisse accueillir une salle de théâtre qui est devenue la plus belle et la mieux adaptée du département. Il s'agissait d'un projet de promotion culturelle, reliant le spectacle vivant à la pratique cinématographique. Priollaud n'en a pas voulu et à la suite d'un contentieux avec le gestionnaire des salles, a bradé l'équipement à 30 % de la valeur estimée par les Domaines. C'est une pratique interdite, qui a été attaquée par des élus de l'opposition. C'est surtout une absence de garantie sur l'avenir du cinéma, un coût énorme pour la ville et une affaire immobilière plus qu'intéressante pour l'acheteur. Et l'intérêt public dans tout cela ? 

L'école Jules Ferry

La façade de l'école Jules Ferry, si typique de l'histoire de Louviers et de l'Histoire de France est l'un des sites les plus intéressants de la ville. La municipalité Martin avait souhaité profité de sa nécessaire réhabilitation pour l'intégrer dans un cadre urbain qui valorise le quartier à l'entrée du centre-ville, tout en le reliant au jardin public. Il s'agissait donc de relier l'intérêt de l'enfant, de la communauté éducative à un projet urbain. Priollaud a bradé tout cela. 
  1. Il a ramassé dans un projet ratatiné la future école Jules Ferry dont la sortie donnera directement place du Champ de Ville
  2. Il a rejeté le projet d'intégration des deux équipements lors même que partout en France on relie l'éducation de l'enfant avec un cadre écologique
  3. Il a rejeté le projet de valorisation de la cité en livrant à des promoteurs immobiliers l'un des biens les plus intéressants du patrimoine communal.

Les jardins de Bigards. Un espace sacrifié. 

Le jardin de Bigards a une histoire très ancienne, mais on va s'arrêter à 1965, date à laquelle le Docteur Martin, maire achète de ce bien qui va devenir la vitrine emblématique de la politique d'animation municipale de la ville. Le projet de culture pour tous, d'animation socio-culturelle, d'expression libre pour tous les âges tout ce qui a fait la notoriété de Louviers est né ici. Mais ce n'est pas tout. Le jardin de Bigards a fait l'objet d'un aménagement en tant que jardin public d'ores et déjà sacrifié puisque la municipalité a décidé de le vendre. Que deviendra ce bien ? Un Hôtel, un projet immobilier ? Nul ne le sait. Mais on peut déjà programmer la mort d'un jardin que la municipalité a laissé à l'abandon alors qu'il s'agissait d'un site aménagé par des paysagistes reconnus au niveau national.  

Sécurité : des maladresses et de graves erreurs
City stade ! Une faute emblématique de la municipalité. 
Pour faire plaisir à un ami de l'équipe, on a voulu transformer le 
city stade où les gamins du quartier, les pompiers et autres 
sportifs pouvaient s'ébattre dans des joutes sportives et 
amicales. On y a mis des équipements coûteux et inutiles
pour empêcher ces pratiques saines. Depuis le lieux est 
occupé par des oisifs (au mieux), des harceleurs, voire des
trafiquants qui créent un abcès de fixation sur tout le 
quartier et contre lequel la municipalité est passive. 
Le bilan Priollaud en matière de sécurité est lourd, très lourd. Aucun quartier n'a connu d'amélioration en matière de sécurité, cependant que Maupassant a connu une multiplication des incendies de voitures et de haies plongeant ses habitants dans une insécurité notoire. Priollaud avait cru bon de gonfler ses muscles pendant la campagne électorale d'il y a six ans. Il a détruit l'équipe de médiation qui avait un rôle majeur en matière de prévention et d'action sociale. Il a rendu impuissante l'équipe de police municipale, notamment dans le cadre d'une mauvaise gestion des ressources humaines.
Enfin, Priollaud, en voulant empêcher l'activité sportive autour du city-stade du centre-ville a créé un point de fixation de trafic et de harcèlement en se montrant incapable d'y mettre fin.
Voilà un résumé trop rapide des fautes et de l'incapacité à assurer la tranquillité publique.
Bien sûr, il serait idiot, comme la droite le fait régulièrement de rendre responsable une équipe municipale de la montée de la délinquance. Le problème est complexe, au même titre que les solutions. Mais ce qui est sûr, c'est que tant qu'on ne s'est pas donné les moyens de lutter contre la délinquance, on ne peut pas se plaindre de l'absence de résultat.

L'animation de la cité

  • Le centre-ville et le commerce
    Priollaud est l'adepte de ce genre de faute politique. En répondant aux récriminations de quelques administrés, il oublie l'intérêt collectif. Ainsi a-t-il mis fin au seul espace piétonnier de la commune, en place depuis près de 40 ans. Pour le moins paradoxal au moment où la demande va à la multiplication de zones ouvertes à d'autres modes de circulation. Tant qu'à modifier le centre-ville, il aurait fallu créer un espace agréable et permettre aux chalands de s'ouvrir à un espace agréable, radicalement différent de ce qu'on peut trouver en grande surface. Ainsi pouvait-on, par exemple, végétaliser une bonne partie du centre. Mais non, on vend le jardin de Bigards au privé, sans garantie, mettant à mal le projet de mise en valeur de la rivière. Priollaud peut après s'étonner de la fermeture d'échoppes sur la rue du général de Gaulle, artère commerçante principale du centre-ville. La couverture de la place de la Halle est à l'image de tout ce que Priollaud a fait en la matière depuis le début de son mandat. Une gabegie.
  • Louviers-plage étouffé 
    Louviers-plage a été un beau moment dans l'histoire de Louviers. Tout en ouvrant aux familles privées de vacances la possibilité de se divertir, il faisait de Louviers une ville attractive tout en s'appuyant sur une réelle mixité sociale, puisque les habitants de tout quartier, de tout milieu s'y retrouvait. Qui plus est, pendant cette période Louviers se transformait en profondeur. Trop cher pour Priollaud ... dommage, parce que cela rapportait à la ville !
  • Le refus d'un équipement sportif largement financéDans le cadre du réaménagement d'ensemble du quartier Maison Rouge, un équipement majeur était prévu : une salle dédiée au futsal, et qui pouvait servir pour d'autres compétitions. Encore aujourd'hui, personne en comprend ce choix, même si certains supputent des raisons inavouables. Pourtant, lors de la fermeture de la salle Maxime Marchand, on s'est rendu compte à quel point un tel équipement serait indispensable, d'autant qu'il est de notoriété publique que la salle doit être refaite ... D'autant que le remplacement de cette salle de futsal était largement financée et d'autant encore qu'elle a été remplacée par une salle des associations dont aucune association ne veut, tant elle a été mal conçue et construite sans consultation.    

Priollaud, un piètre gestionnaire

Priollaud restera le créateur de la taxe la plus dégoûtante qui soit : la taxe sur les cadavres, qui oblige toute personne à verser 50€ à la commune pour le décès d'un proche, quelque soit le niveau de revenu, ajoutant ainsi de la difficulté à la peine. Mais ce n'est pas ce qui fait de lui un piètre gestionnaire ... même s'il se vante d'avoir fait baisser la taxe d'habitation d'un demi euro par mois ... alors que la suppression de cette taxe est programmée par le gouvernement. Non, ce qui fait de Priollaud un piètre gestionnaire, c'est son absence de projet. On ne peut bien gérer une ville ou un équipement si l'on n'a pas de vision. Les Lovériens savent qu'il n'a aucun intérêt pour leur ville qui ne constitue pour lui qu'un tremplin sur lequel il a d'ailleurs du mal à s'installer. Alors que les taux d'intérêt sont au plus bas, alors que la ville dispose d'atouts considérables, Priollaud brade les biens communaux, réduit la qualité de vie, en vendant les cinémas tout en permettant à l'acheteur une formidable opération immobilière, en sacrifiant les espaces verts, en faisant perdre à la ville son identité. 


Un lamentable bilan 
Je l'ai dit plus haut, on ne gagne pas une élection sur un bilan ... mais on peut perdre une élection sur un bilan. Beaucoup de Lovériens nous rappellent, alors que nous sommes en campagne, tout ce qu'ils ont perdu depuis 2014. Ce sont des éléments qu'il aura beaucoup de mal à faire oublier, tant auprès des commerçants, des membres des associations, du personnel municipal, et des Lovériens dans leur ensemble. Difficile dans ce contexte d'inspirer confiance en promettant monts et merveilles ... alors qu'on n'a fait que brider leur ville.   



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