mercredi 17 septembre 2008

Crise en Ukraine ... où l'on reparle de la Turquie ...


Lisbeth Grail, du bureau national du prg a publié ce texte que reproduit le café radical.
Lisbeth Grail a promis qu'elle viendrait parler de la crise Géorgienne à un café radical... la date n'est pas encore déterminée. En attendant, voici son analyse éclairée de la situation (à gauche, la photo de Ioulia Timochenko, la présidente de BiouT ... un dangereux cosmétique ?)


Crise politique en Ukraine : la coalition pro-occidentale vole en éclat
La coalition pro-occidentale au pouvoir en Ukraine a éclaté mardi, en raison de tensions entre le président Viktor Iouchtchenko et son Premier ministre Ioulia Timochenko. Alliés au moment de la Révolution orange en 2004, les deux dirigeants sont devenus depuis de farouches rivaux. Ces conflits se sont exacerbés cet été au moment de la guerre russo-géorgienne du mois d’août.
Tandis que M. Iouchtchenko signalait clairement son soutien à la Géorgie, Mme Timochenko a évité de critiquer ouvertement la politique de Moscou. Suite à l’accroissement des tensions, le Bloc Ioulia Timochenko (BIouT) a voté début septembre avec l’opposition pro-russe une série de lois réduisant les pouvoirs du chef de l’Etat. Le parti présidentiel a répondu en annonçant son retrait de la majorité gouvernementale. Deux scénarios sont dés lors envisageables : une alliance entre le BIouT et le parti des régions (PR) pro-russe ou de nouvelles élections législatives à l’issue incertaine, un scrutin anticipé ayant eu lieu en septembre 2007.La Turquie fait valoir son importance géopolitique dans le Caucase comme atout dans les négociations d'adhésion à l'UE. Pour Ali Babacan, ministre turc des Affaires étrangères, le conflit en Géorgie et l'instabilité dans le Caucase renforcent les avantages géo-stratégiques que l'adhésion de la Turquie présenterait pour l'UE. « Une Union européenne qui aurait la Turquie parmi ses membres pourrait jouer un rôle important pour la paix mondiale, la stabilité et la prospérité », a-t-il déclaré. Désireuse d'engager un dialogue régional pour résoudre les nombreux « conflits gelés », la Turquie souhaite créer une « plateforme pour la coopération et la stabilité dans le Caucase ».Cette attitude a été applaudie par la troïka de l'UE. Le Secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, qui la préside, a en outre salué la relance des négociations entre la Turquie et Chypre sur la réunification de l'île.« Notre objectif, c'est l'adhésion pure et simple à l'Union », a souligné M. Babacan. M. Jouyet a assuré que la Présidence française de l'UE mènerait les négociations « de manière tout à fait objective, impartiale et équitable ».

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