mardi 24 juin 2008

Les incendiaires ...

Nicolas Sarkozy reste le ministre de l'intérieur qui a mis le feu aux banlieues en 2005 ...
En lieutenant fidèle, Brice Hortefeux, ministre de notre identité nationale, a à peine eu le temps de se glorifier de ses excellents chiffres en matière d'expulsion... Cette inutile concession à un Front National en perdition s'est traduite 48 heures plus tard par l'incendie du centre de rétention de Vincennes, provoqué par les "retenus" (car ce ne sont pas des détenus ... même s'ils sont maintenus dans des conditions souvent pires que les prisonniers ... ce ne sont pas des détenus parce qu'il n'ont pas commis de délit) à la suite du décès de l'un d'entre eux victime d'une crise cardiaque.


Panique totale ! Dans cette situation aux frontières du droit, on a d'abord parlé de plus d'une centaine de détenus (pardon de retenus ...) ayant échappé à la vigilance des forces de l'ordre et égarés dans la nature... On aurait cru au récit d'une émeute dans une prison brésilienne... Bref, on a retrouvé presque tout le monde et finalement on se serait trompé dans les chiffres...




Passons, en dehors du malheureux décédé d'une crise cardiaque, c'est Brice Hortefeux et sa politique qui sont les premières victimes de cette situation intenable. L'UMP en accusant les associations humanitaires d'être les responsables de l'incendie, ne font qu'en rajouter au ridicule tragique dans lequel baigne le ministre de notre identité depuis qu'il est en poste.


Lui qui était si fier d'avoir des chiffres. Les voilà partis en fumée. Et voilà la réalité de sa politique exhibée en plein jour.


On le sait la solution au problème de l'immigration ne peut venir que de l'Europe ... Nous en parlerons dans un prochain café radical...


La solution ne peut venir que de l'Europe, et pour l'instant, il n'y a plus d'Europe. Où alors, juste une Europe dont la politique a tendance à se réduire aux accords commerciaux et à la répression.
Nous nous éloignons en France, comme en Europe de la politique humaniste et visionnaire dont nous avons pourtant un besoin impératif...
Si l'on se réfère aux discours de la mouvance Sarkozyste on voit mal la présidence française de l'Europe nous engager dans cette voie.


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