mardi 27 mars 2018

Priollaud attaque les cinémas de Louviers !

Préparons la riposte !

J'avais écrit lors du 30e anniversaire des cinémas Louviers l'incroyable histoire de l'équipement, fruit du pari de la détermination politique de l'équipe Fromentin-Martin et de l'engagement local de fous de cinémas... Il faut notamment rendre grâce au cinéphile François Bureau, capable à l'époque de convaincre de doter la ville de cet outil culturel indispensable. 
C'était un pari parce qu'à l'époque, en 1983, presque personne ne croyait en la survie du cinéma et il est vrai que sans les déterminations locales, sans Jack Lang, génial ministre de la Culture, le cinéma en France ne serait pas différent de ce qu'il est par exemple en Italie ou en Angleterre où, malgré la haute qualité de leurs créateurs, les aides publiques au cinéma permettent le maintien d'un modèle qui fait de la France le phare de la diffusion cinématographique de qualité
Ainsi, le cinéma de Louviers, a-t-il pu se maintenir et se développer malgré quelques épisodes difficiles On se souvient notamment que, sous l'aire de la Rpr Odile Proust, le cinéma avait failli fermer Une manifestation de la gauche lovérienne, soutenue par la population avait permis de trouver une solution en faisant appel à Richard Patry et à Jean-Edouard Criquioche. 
Depuis, l'équipement a prospéré et a montré son aptitude à résister aux pôles d'attractivité que constituent Evreux et la métropole rouennaise. Ce n'est pas tout. Le cinéma, grâce à l'action de la municipalité Martin a réussi à servir d'appui au spectacle vivant dans le cadre d'un partenariat avec la scène nationale. De la même manière, l'association derrière l'écran permet de développer à Louviers le cinéma d'art et d'essai. Bref, en plus d'un outil d'animation devenu indispensable, le cinéma de Louviers, deuxième cinéma du département pour la fréquentation, est aussi devenu un outil majeure qui a permis à Louviers d'être la capitale culturelle de l'Eure ... mais ça, c'était avant, sous la municipalité Martin. Depuis, la droite a réduit ses aides, et Priollaud (qui ne perd pas une occasion de s'attaquer à l'attractivité de Louviers) a commencé, après avoir mis l'équipement dans la difficulté commence à l'attaquer directement. 
C'est ce qui s'est dessiné lors du dernier conseil municipal, où Priollaud, prenant les devants a annoncé sans ambages qu'il allait proposer aux gestionnaires du cinéma un tel contrat qu'il proposait une convention provisoire ... Tu parles !
En fêtant en 2013 les 30 ans de cinéma à Louviers,
Franck Martin et Jean-Edouard Criquioche pensaient comme
touts les lovériens, les problèmes réglés définitevement.
C'était sans compter avec l'incompétence de Priollaud et
son mépris pour notre ville et nos équipements. 
Comme par un fait exprès, Priollaud a profité de la complicité du représentant du Front National en affirmant après lui que les gestionnaires ne payaient pas leur loyers. 
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage ! 
C'est sur tous ces points que Jean-Edouard Criquioche a répondu dans une interview qu'il a livré à "La Dépêche" qui paraîtra jeudi matin. 
On peut penser qu'avec son franc-parler, le gestionnaire saura mettre les points sur les i et dénoncer l'incurie complète de la municipalité Priollaud qui, dès qu'il s'agit de culture, sort son pistolet à eau ! Dangereux pistolet à eau, lorsqu'il s'attaque au circuit électrique, mais le détail sera révélé dans la dépêche ... il faudra attendre après-demain ! 
En attendant, dès maintenant, préparons-nous à nous mobiliser pour défendre les cinémas !

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