lundi 12 mars 2018

Quand on le disait que la gauche n'est pas morte !

Photo fondatrice du 9 décembre 2017, quand nous avons
refusé le suicide programmé par la présidence du parti radical
de gauche. Non, nous refusons de rejoindre une famille qui n'est
pas la notre. Etre radical, c'est être de gauche. On garde le G
Ce n'est qu'un signe, mais c'est un signe incontestable. 
La gauche de gouvernement est en voie de retrouver son siège en Haute Garonne, et nettement. 
Certes, la participation est faible .. mais pas tant que ça, finalement. 35 % de votants, on a vu nettement pire. Bien sûr aussi, la circonscription a été l'objet de toutes les attentions nationales. Mélenchon s'est déplacé en personne, et la présidente de la Région, la socialiste Carole Delga a tenu, elle aussi meeting. 
Les résultats sont d'autant plus significatifs. 
Le député sortant socialiste, maire d'Encausse-les-Thermes, est largement en tête de ce premier tour avec 38,74 % devant Michel Montsarrat (La République en Marche) avec 20,31 %. Ils seront tous deux au second tour.
Les autres candidats sont tous en baisse si on compare leurs scores à ceux de juin dernier. 
Philippe Gimenez perd un point pour La France Insoumise) avec 13,02%, Marie-Christine Parolin (Front national) en perd 4. 
La droite diminue son score de moitié. Les autres résultats sont anecdotiques. 
Bien sûr, l'élection ne sera jouée qu'à la suite du deuxième tour, mais sauf énorme surprise, elle devrait voir celui qui n'avait gagné que de quelques 91 voix l'emporter très largement. 
Le phénomène remarquable c'est que non seulement il est sélectionné pour le deuxième tour mais qu'il arrive largement en tête alors qu'il était largement devancé il y a quelques mois (33 % pour la République en marche contre 17,78 %). 
L'on voit ainsi que la place existe pour une gauche constructive, dont la volonté est d'offrir une alternative crédible au pouvoir centriste. La gauche mélenchoniste est marginalisée malgré ou grâce à ses efforts sans effets. 
Déjà, dans ce blog, nous avions noté et insisté sur le fait qu'à Orthez et à Auterives, dans le cadre d'élections municipales partielles, la gauche l'avait emporté. 
Non, Macron peut se dire que la gauche n'est pas morte. Elle ne va pas bien, c'est sûr. Elle est fragile, c'est sûr aussi, mais avec du soleil, beaucoup d'eau, de l'espérance et de la volonté, la gauche est appelée à renaître et à vaincre si elle est à même d'offrir un projet réaliste et novateur.

Les Radicaux de gauche y prendront toute leur part.

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