lundi 11 décembre 2017

Le parti radical de gauche est mort

VIVENT LES RADICAUX DE GAUCHE
Les radicaux de gauche sont bien vivants autour de la nouvelle bannière, Virginie Rozière, entourée de Stéphane Saint-André et d'Olivier Taconet et d'une trentaine de radicaux décidés à construire leur avenir
Disons-le tout de suite, le mariage est passé complètement inaperçu. C'est que, au même moment, à quelques mètres de là, la foule s'amassait pour rendre hommage au chanteur français le plus populaire du siècle. Tout effort pour promouvoir quoi que ce soit d'autre était peine perdue, sans parler de faire passer un message politique. Cela ne veut pas dire cependant que ce qui s'est passé ce samedi 9 décembre 2017, date anniversaire de la loi de la laïcité, soit sans conséquence sur la vie politique française. 

Le parti radical de gauche a donc voté dans l'indifférence générale son propre suicide avec 85 % des votants. Ce score en a impressionné plus d'un. Les opposants à la fusion sentaient pourtant que le scrutin pouvait déjouer les pronostics mais ... un appareil reste un appareil. Comme disait justement Paul Dhaille : c'est plié. Ils ont réservé la salle et le traiteur. Ce n'est pas pour s'emm... avec un vote. 

De fait, le bruit a couru de manière insistante que l’utilisation des pouvoirs des fédérations non représentées était laissées à la discrétion de la Présidente. Une procédure beaucoup plus facile à faire passer lors d'un vote électronique… Comme beaucoup de radicaux de gauche avaient renoncé à se déplacer et pour refuser de cautionner la démarche et pour éviter d’assister à leur mort programmée, le résultat fut d’une brutalité sans appel.
Dommage pour la démocratie et le débat.
Ni vote des militants (le congrès, comme on a pu le voir, est une instance déléguée, et ne représente qu'une faible partie des adhérents), ni débat n'ont précédé cette fusion qui ne ressemble à rien. Rappelons qu'à l'intérieur des fédérations départementales consultées, une grande majorité s'opposait au rapprochement avec les valoisiens. 
Il n'empêche. Une fois passées larmes et désillusions, les opposants actifs se sont retrouvés dans un restaurant voisin "La Terrasse" que nous avions réservé à proximité du congrès. Ici le débat et la détermination ont été lancés. L'espace réservé à l'origine s'est révélé insuffisant pour accueillir toutes les bonnes volontés. De nombreux Jeunes Radicaux de Gauche nous ont rejoint avec leur énergie ce qui nous a permis de refaire le monde assez rapidement et au passage de jeter les bases de l'action. 
Plan d'attaque, plan d'action, plaisir à être ensemble, voilà le mélange idéal pour bâtir l'avenir et construire le radicalisme de demain, base d'une gauche à même de répondre aux défis du siècle.


À très vite ! 

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