mardi 8 janvier 2013

Mariage pour tous. Faut-il débattre ?

Premier lieu de débat : le café radical

Bien sûr !

Bien sûr qu'il faut débattre du mariage pour tous, comme il faut débattre de tout.
Ce serait mal venu de la part d'un lieu de débat que de s'opposer à l'organisation de débats où que ce soit, et surtout dans les lieux d'enseignement, tant le savoir précisément est le fruit de la confrontation.
Bien sûr, quand c'est l'autorité ecclésiastique, opposée à un projet de loi, qui est relayée par le réseau de l'enseignement catholique pour mettre en place ce débat, on peut se douter qu'il y a des arrières pensées. On peut aussi malgré le poids des autorités que les adolescents d'aujourd'hui comme hier peuvent s'opposer aux idées toutes faites, ce qui devrait être le but de tout débat. si l'on débat c'est bien pour faire bouger les choses, pas pour les conserver.
Et pour en finir là dessus, c'est en gros ce qu'a dit Peillon. Pas question d'interdire les débats, mais éviter les dérapages homophobes ou les appels aux manifestations promues par la droite et l'église, comme au bon vieux temps.


La droite chrétienne a lancé le débat et a parfois été surpris des réponses. Ici le fameux baiser de Marseille.
Une provocation à la tolérance et à l'amour.
Alors voilà :
Enseignement public ou privé.
Jeune ou vieux.
Homo ou hétérosexuel.
Ceux qui croient au ciel comme ceux qui n'y croient pas.

Eddie Aït animera le débat
Tous sont invités à débattre lors du prochain café radical qui sera animé par Eddie Aït, maire de Carrières sous Poissy, membre du bureau national du parti radical de gauche sur le thème :
Le mariage pour tous va-t-il changer la société ?
mercredi 16 janvier 2013
à 18h30
au jardins de Bigards
39, rue du Quai à Louviers
Venez nombreux !

 
Ps : Merci encore aux organisateurs de la manifestation du 13 janvier qui fait publicité à notre débat.



 


1 commentaire:

Sylvia Mackert a dit…

Je n'étais pas là, mais j'ai suffisamment parlé sur mon blog ou sur facebook. Cela ne change pas la société, la société change par elle-même pas liée aux lois. Ma question est, va-t-on me prendre pour une lesbienne à la CAF si je prends juste une colocation avec une amie ? Va-t-on croire que c'est une simple amie ? On croit déjà qu'on a un amant quand une femme divorcée invite un homme/ un ami à prendre un café ou pour discuter. Une des raisons pourquoi je suis condamné aussi à rencontrer les gens en dehors de chez moi pour discuter. Voilà d'autres problèmes qui surgiront. tout comme une femme qui se promène avec un jeune peut etre sa mère et pas une cougar. Voilà d'autres problèmes vécus, déjà de l'époque de ma mère divorcée. Les cancans n'arrêteront jamais et ce progrès social ne règle que la question pécuniaire, les droits sociaux mais pas les droits humains réels, car les sentiments humains, aucune loi ne peut les contrôler.