samedi 5 décembre 2009

La boite de Pandore ...


Il y a quelque chose de pourri dans le débat sur l'identité nationale...

Le café radical a refusé d'instrumentaliser les propos d'un imbécile, maire d'une toute petite commune et par ailleurs UMP...

A l'heure où les socialistes ont décidé de soutenir la candidature de Georges Frêche à la présidende de Languedoc Roussillon, il semblait difficile de s'acharner sur les propos orduriers d'un quidam sans intérêt ... sauf que !

Sauf que, comme le signale un article du Monde le débat sur l'identité nationale n'a pas soulevé de débat philosophique sur ce qui fait le français, mais a glissé sur un défouloir vychiste, la parole libérée et anonyme aboutissant à un tas de boue raciste auprès duquel le programme du Front National ressemble à une démarche universaliste et humaniste...

Parallèlement, des vraies questions d'identité se posent. Aujourd'hui, dans Libé, un fils d'algérien, français, raconte son histoire dans laquelle l'ascension de l'Everest joue un rôle majeur avec l'intention non achevée d'y planter le drapeau français et algérien.

Pourquoi un français à peau mate se fait il traiter de sale arabe par une police républicaine ? Pourquoi a-t-il peur de dénoncer des problèmes insupportables pour notre identité ?

Pourquoi de jeunes français ont ils besoin de siffler l'équipe de France de football et de hurler leur joie de voir l'Algérie qualifiée ?

Comment construire notre identité collective, comment regarder ensemble notre avenir de Français, de Républicain et d'Européen ?

Et pourquoi ne pas faire un café radical sur le sujet ?

Mais bien sur, elle est là la solution !

Et ce sera le 18 décembre à 18h45, un débat animé par Pascal Eric Lalmy ....

Au même endroit que d'habitude, nous en reparlerons !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai une amie lovérienne qui dit toujours aux autres que je suis Allemande, alors que je suis Française depuis 26 ans et que je vote aussi depuis tant d'années en France.
Cela ne se voit pas quand on n'a pas de papiers sous les yeux ou quand on a un accent. La confusions des Français naturalisés et des immigrés en situation irrégulière peut vite dégénérer. Il faut surtout avoir ses papiers sur soi.

Sylvia Mackert