lundi 5 septembre 2011

Jean Michel BAYLET : je vais continuer à déranger

Jean Michel BAYLET a chosi de s'exprimer en toute transparence sur les affaires juridiques qui lui sont reprochées. C'est par là qu'il a commencé son magnifique discours de clôture de l'université d'été de Seignosse.
Je vous livre ci-dessous les premiers éléments de son discours ... je reviendrais par la suite sur d'autres éléments tout aussi importants ...


Mes chers amis radicaux,


Laissez-moi vous dire tout d’abord à quel point j’ai été heureux de vous voir aussi nombreux, aussi studieux et aussi optimistes pour ces belles journées auxquelles seul le soleil a fait défaut.


Je remercie bien évidemment nos fédérations d’Aquitaine et des Landes qui nous accueillent et toute l’équipe des permanents du siège national qui a, comme toujours, organisé au mieux notre rassemblement.


J’espère aussi, à la veille de la rentrée des classes, que vous avez toutes et tous passé d’excellentes vacances, cette période somme toute merveilleuse où l’on peut se ressourcer, souvent avec sa famille, choisir l’usage de son temps et donner à la lecture ou à la simple méditation celui qu’elles méritent.


On a l’habitude, même en politique, d’appeler cette parenthèse « la trêve estivale ».


*


Il ne vous aura pas échappé que, pour ma part, je n’ai pas beaucoup connu de trêve. D’abord, parce que je suis allé à l’invitation de nombre d’entre vous participer à des rendez-vous de terrain avec de vrais acteurs du développement local. C’était tout à fait passionnant. Ensuite, parce que j’ai dû travailler avec quelques amis que je remercie à l’élaboration du projet radical que je défendrai, que nous défendrons tous ensemble dans cette primaire citoyenne où nous sommes engagés. Ce travail était lui aussi passionnant et j’ai eu plaisir à constater que vous en appréciez le résultat.


Pas de trêve enfin –mais pour le coup c’est beaucoup moins passionnant– parce que nos adversaires ont jugé utile de ressortir un vieux dossier judiciaire tout à fait insignifiant en croyant me faire du tort. Je dois à la confiance que vous me faites de vous donner quelques explications. Le groupe de presse que je préside a pris, pour des raisons stratégiques, 10% du capital d’une agence de communication. Banal. Il se trouve que cette agence était titulaire d’un marché passé pour trois ans en vue de l’impression du bulletin trimestriel du Conseil Général du Tarn-et-Garonne.


Il restait deux numéros (dont un sous presse) à imprimer en application de ce contrat. Je n’ai pas pensé qu’il était bon pour mon département de courir les risques d’un contentieux en rompant ce contrat.


Il se trouve que j’ai dans le Tarn-et-Garonne, deux ou trois adversaires de droite qui ont renoncé à présenter leurs ambitions à la sanction d’un suffrage universel qui les a toujours désavoués. Leur seule ressource est donc –pardonnez-moi cette trivialité– de me chercher des poux dans la tête. Des dizaines de plaintes ont été déposées pour aboutir toujours au même résultat : classement sans suite ou non-lieu. Mais dans cette affaire gravissime de 800 euros j’ai été mis en examen par une lettre recommandée voici deux ans et demi sans qu’il y ait eu depuis cette date le moindre acte de procédure. Mon avocat présentera d’ailleurs dès demain une requête aux fins de non-lieu. Mais vous constaterez avec moi que, selon les dossiers, la justice fait preuve d’une rapidité à toute épreuve ou d’une redoutable lenteur…


Et vous avez sans doute noté un des paradoxes de l’invasion des médias par la chose judiciaire : il paraît beaucoup plus grave d’être mis en examen –c’est-à-dire présumé innocent– que d’être condamné. Et l’on voit ainsi, à droite comme à gauche, des personnes condamnées venir donner la morale à tout propos. On ne me donnera pas de leçon. Qu’un juge me convoque enfin et je m’expliquerai, soyez sans aucune crainte.


Très opportunément, cette affaire ressort alors que je suis candidat à l’élection primaire. Que les pauvres représentants de la droite tarn-et-garonnaise y aient travaillé, c’est parfaitement clair. Si la politique était, comme ils le croient, une guerre, je dirais même que c’est de bonne guerre. C’est en tout cas cousu de fil blanc. Mais les rares relais médiatiques qu’ils ont trouvés à Paris me laissent penser que c’est également cousu de fil rose. Je dérange donc. Et bien, je vais continuer à déranger.



Je suis cependant indigné par de tels procédés. Indigné, le mot est à la mode certes. Tellement indigné d’ailleurs que j’ai même envisagé de m’adresser par une lettre ouverte au Président de la République, théoriquement garant de l’indépendance de la justice, pour lui demander en l’occurrence de garantir sa neutralité, son impartialité et sa célérité.


Malheureusement l’actualité nous démontre que l’indépendance de la justice n’est plus garantie au plus haut niveau de l’Etat. Tout au contraire, la justice et la police sont désormais ouvertement instrumentalisées à des fins partisanes ou purement personnelles.


Cette inféodation de l’institution judiciaire est l’une des plus grosses faillites de ce président sortant qui promettait, en 2007, « une démocratie exemplaire ».

1 commentaire:

coqblin a dit…

Alain COQBLIN 9 septembre 2011

Cadre social 31 allée du Sauvignon
Fonction publique territoriale 33 610 CANEJAN
alainacoqblin@aol.com

Sympathisant socialiste et de la CFDT depuis 1969, lorsque les écoles normales se sont mis en grève contre l’annonce de leur démantèlement.
Oui : le démantèlement des écoles normales et des IUFM a commencé il y a 42 ans. Preuve que la droite quand elle a décidé quelque chose, elle fait tout pour y arriver, y compris prendre son temps.

Madame AUBRY Martine
Monsieur HOLLANDE François
Madame ROYAL Ségolène

Monsieur BAYLET Jean-Michel
Monsieur MONTEBOURG Arnaud
Monsieur VALLS Manuel

Pourquoi un courriel commun ?
Nous avons PEUR
PEUR

Qui nous ? Les sympathisants comme les adhérents de base.
Peur que la droite reste au pouvoir. Peur qu’ils continuent cette politique exclusivement tournée vers les fortunés, les holdings, les marchés.


PEUR
Peur du chômage, peur de la précarité, peur de ne plus avoir assez de fonds pour faire correctement son travail. Peur, peur, etc, …
Avez-vous vu l’émission spéciale sur l’environnement, avez-vous vu le nombre potentiel de postes à créer.
Des plastiques qui redeviennent du pétrole, des ordures qui deviennent du chauffage et autres idées créatrices d’emplois.
Vous êtes plus doués que nous (le peuple) pour nous expliquer ce genre de décision. Si vous annoncez ’’x’’ milliers d’emplois dans tel ou tel secteur, des chiffres, vos choix budgétaires, la provenance de ces fonds. Oui je me répète : on répète quand on a peur.

Pourquoi un courriel commun ?
Nous avons PEUR
PEUR

Il faut que l’un d’entre vous soit élu
Vous êtes notre dernière chance, le dernier rempart contre l’ultra libéralisme arrogant, un Président Socialiste est la seule solution pour le peuple. L’élection d’un de droite laissera faire les groupes financiers et le copinage entre ultra riches pour piller encore un peu plus notre pays.

Ne vous déchirez pas, lors de l’émission de jeudi soir :
Mais des idées chiffrées,
Mais expliquez calmement vos différences, les journalistes vont tenter de vous monter l’un contre l’autre.
Mais ne perdez pas de temps à éreinter les libéraux ;
Mais montrez-vous sous votre meilleur profil.

Il faut que l’un d’entre vous soit élu, surtout ne vous déchirez pas.

Un indigné