vendredi 12 octobre 2012

L'immense sollitude de Priollaud

Il ne faut pas rire de François-Xavier Priollaud !
François-Xavier Priollaud
Qui peut lui en vouloir ?
Qui peut en vouloir ?


Je sais, la tâche n'est pas facile, mais un adversaire doit toujours être pris au sérieux, quelques soient ses erreurs, ses errements et ses manquements. Il faut aussi se mettre dans la tête que quand il dit des bêtises, ce n'est pas exprès pour nous faire rire.

On sait que le grand problème de Priollaud[1] est précisément qu'il n'a aucun point de chute, et par là même aucune existence politique. Son seul fait d'arme aux yeux de la droite locale, est de s'être ramassé contre François Loncle aux dernières législatives.

François-Xavier Priollaud cherche à se présenter comme élu local, mais rien dans ses fonctions ne lui donne légitimité à intervenir sur les dossiers locaux, ceux qui permettent d'agir sur la vie quotidienne des gens.

Que faire alors ... si ce n'est éplucher la presse locale et les comptes-rendus de conseils municipaux dans la solitude de son bureau ?

Il se trouve que la Dépêche de la semaine dernière a reproduit cette citation de Franck Martin lors du dernier conseil municipal : «au milieu on ne devrait pas être trop mal ».

Aussitôt, notre Priollaud sort son épuisette, croyant avoir ferré le poisson de l'année !

Confondant milieu et centre, Priollaud se lance dans une improbable explication de texte.


Quelques lignes dans la Dépêche du 11 octobre 2012,
la meilleure des récompenses pour l'aspirant en politique
Là où Borloo, Bayrou se cassent les dents, après Lecanuet et Giscard, François-Xavier Priollaud revisite le centre introuvable, et explique pourquoi Franck Martin n'est pas centriste... ce qu'il n'a d'ailleurs jamais revendiqué !

Et pourquoi Franck Martin n'est pas centriste ? Parce qu'il fait construire une école de musique et un centre aquatique, et qu'une part du financement de ces équipements provient de la fiscalité des entreprises !

Certains attendaient du centriste parachuté une légère élévation du niveau de réflexion de la droite locale. François-Xavier Priollaud, en dévidant son chapelet de sornettes ne fait que révèle sa solitude que pour mieux plonger dans l'isolement.

Spectacle désolant pour les humanistes que nous sommes, adversaires de la double-peine.

 






[1] Rendons-lui grâce du fait qu'il est conseiller régional. C’est là le fruit d’un combat interne obtenu grâce au bon vouloir puis à la démission d'Hervé Morin.




 
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