jeudi 24 mars 2011

Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?

Regardez bien l'image jointe !
Pour la première fois la presse locale s'attaque à ma personne. Ma modestie en est forcément atteinte, même si mon nom, cité deux fois dans la Dépêche fait l'objet d'une faute d'orthographe qui, pour courante qu'elle soit (mon nom, Taconet, ne prend qu'un n) n'en est pas moins regrettable. Je passe ...

La presse locale est susceptible. Elle n'a pas supporté que je demande quelle était son utilité. Pour moi, sa mission est d'être une animatrice des débats locaux (vous pouvez retrouver l'intervention sur mon blog en cliquant ici...). A ma question : à quoi ça sert la presse locale ?, la Dépêche répond qu'elle n'est pas rien, c'est un autre sujet.


Au lieu de s'interroger sur ce qui a provoqué la perte des 3/4 de ses lecteurs, la presse locale préfère la posture de l'indignation. C'est une attitude paresseuse, et elle en est la première victime, avant même les acteurs locaux et les lecteurs. Pauvre d'elle-même et pauvres de nous !


Au fond, la presse locale m'attaque parce que je l'ai invitée... à une conférence de presse... J'ai eu le tort d'imaginer que La Dépêche ou Paris Normandie pourraient se déplacer parce qu'un sujet risquait d'intéresser ses lecteurs ! Elle n'est pas venue. Je l'ai regretté. J'aurais pas dû. Je fais profil bas, et je présente mes excuses.
Mais je ne suis pas le seul mis en cause. Pour prouver que la presse locale a raison, elle doit aussi attaquer le seul journaliste qui a fait l'effort de se déplacer, en gros qui a fait son travail : José Alcala.
Peu importe que José Alcala tienne depuis plus de trois ans le blog de référence politique du département. Il s'agit pour La Dépêche et Paris Normandie d'affirmer leur monopole de l'information locale !


Alors la presse locale s'acharne à donner les preuves que José Alcala n'est pas un vrai journaliste! Il est blogger. C'est vrai qu'il y a peu de temps, la presse locale était plus tranquille. Maintenant, des gens disent ce qu'ils pensent et sont écoutés.


Certes, José Acala ne fait pas partie du clan ! C'est un vrai journaliste, cependant, carte de presse incluse. Mais il tient à son indépendance comme personne ! Il déteste la tiédeur, et s'engage à fond derrière tout ce qu'il fait. Ce sont pourtant les qualités majeures d'un bon journaliste surtout lorsqu'elles s'appuient sur une connaissance et une curiosité sans cesse renouvelée après des dizaines d'années passées sur le terrain. On peut reprocher tout à José Alcala ... mais pas son manque d'indépendance.
Qu'on accuse José Alcala de rouler pour Jacky Bidault, de rouler pour Franck Martin ne tient pas la route. D'accord, il n'a pas cette logique paresseuse et débutante des journalistes qu'un sort injuste contraint à être des localiers ... ! Mais José Alcala est un journaliste engagé. Il n'a pas toujours soutenu Franck Martin, loin de là !... Et n'a d'ailleurs jamais soutenu personne aveuglément. Tous ceux qui suivent cet ancien journaliste de FR3 le savent !
José Alcala roule d'abord pour lui même, pour ce en quoi il croit, et quand il suit quelqu'un c'est toujours avec une exigence rigoureuse. C'est cette exigence, cette curiosité insatiable, cette connaissance de la vie politique locale et départementale qui fait que le personnage est inattaquable sur ce point...
Si la presse locale est attaquée, elle l'est d'abord par un lectorat en baisse permanente. Je le déplore. Et je me permets de dire que ce n'est pas avec un comportement paranoïde qu'elle s'en sortira.
Faut-il au fond qu'elle soit fragile pour répondre aussi maladroitement à ce qui n'était pas une attaque mais un regret (celui de ne pas avoir déplacé la presse)
Olivier Taconet

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pense surtout qu'il y a un malentendu. Les grosses lettres sur le blog de José Alcala changent de façon aléatoire, ce n'est jamais le même nom, il faut en comprendre le fonctionnement.
Et autrefois la Dépêche roulait pour la gauche et était engagée aussi et n'aurait pour rien au monde raté un article sur les hommes politiques locaux. Autrefois, F Martin travaillait à la Dépêche et il pourrait bien mieux que moi expliquer le journalisme "subjectif" ou "engagé" de la Dépêche d'autrefois. Donc il ne faut pas se sentir agressé quand on critique l'absence de la presse quand un sujet intéresse les lecteurs. Et José Alcala veut surtout publier des sujets qui intéressent les lecteurs et il y arrive très bien. Au début je ne le connaissais pas et je ne savais pas qu'il a été journaliste à FR3 et j'ai commis quelques erreurs au départ aussi, mais voilà, aujourd'hui cela se passe beaucoup mieux.

Sylvia Mackert

Café radical a dit…

Autre blague dans la dépêche, quand ils me disent que je ne suis pas intéressé par le vélo à Louviers alors que je suis l'un des cyclistes urbains les plus assidus et les plus intéressés depuis des années. Je m'en suis même fait une réputation.

Anonyme a dit…

Qui a signé l'article ? C'est peut-être une personne qui vient d'arriver sur Louviers et ne connaît pas forcément toute l'histoire locale ?

Sylvia Mackert

Sylvia Mackert a dit…

Je regrette simplement qu'on ait mal interprété mes propos à ce sujet. Je me suis exprimé sur facebook à ce sujet assez longuement.
J'ai également rappelé que j'ai cru comprendre que la journaliste venait d'arriver à Louviers et qu'elle ne connaissait pas non plus l'histoire locale. On voudrait excuser quelqu'un et on se retrouve avec un mail de la journaliste exprimant sa déception quant à mon commentaire qui viserait à la tacler. Si elle ne comprend pas mes propos, je le regrette aussi.
Et je regrette toutes ces querelles et susceptibilités.
Comment était la presse locale du temps de JCH et FM ? Et elle s'est trompée dans son article, quant à l'accusation de "rouler pour J Bidault" et en attaquant quelqu'un qui est dans le métier bien plus longtemps qu'elle et ce n'est pas ma faute qu'elle est interdite sur le blog de José Alcala désormais, selon ce que j'ai cru comprendre dans son mail.
Je regrette ces malentendus.


Sylvia Mackert