Il s'est vraiment passé quelque chose.
Mais, au delà du chiffrage, il s'est passé quelque chose de totalement imprévu, de complètement nouveau, et qui, à mon avis résume ce lien particulier, ce lien fort et imperceptible en même temps, qui relie Louviers à l'air du temps. Cela se sentait dans la composition de la salle, dans l'ambiance, dans les questions, bref, tout ce qui faisait dire aux vieux de la vieille que jamais ils n'avaient assisté à une telle réunion en période électorale.
Par certains aspects, cela pouvait ressembler à une réunion de quartier, tant ceux qui étaient autour de Diego Ortega avaient à répondre à des questions précises, voire spécifiques touchant à des problèmes très particuliers ... comme s'il était maire. Mais les nombreuses questions qui émaillaient la soirée allaient bien au delà et avaient de quoi dérouter ceux qui s'étaient habitué à des réunions structurées, où, à la suite des prises de paroles des orateurs, on peut s'attendre, sauf exception à des questions convenues de la part du public, et d'ailleurs parfois préparées par les organisateurs-même.
Au coeur de la réunion de tous les possibles, un débat passionné et passionnant autour de Diego et son équipe |
Je ne cite ici que deux exemples.
Je citerai tout d'abord ce jeune homme révolté qui a évoqué le sort du city-stade du boulevard Jules Ferry. Rappelons que le maire, sensible à la réclamation d'un de ses amis, a décidé de transformer cet équipement en site de musculation en plein-air. C'était un projet ridicule, mal pensé, qui a fait qu'on a installé du matériel coûteux de musculation, uniquement pour empêcher les amateurs de joie collective et sportive, de se livrer à leur activité favorite. Bien entendu, aucun amateur de musculation ne l'utilise. Ce n'est pas fait pour ça ! Juste du gâchis, et qui a créé un curieux point de fixation en plein centre ville, puisque le site est depuis squatté par une population dont le seul loisir est de se livrer a de petits trafics tout en harcelant les passants et plus singulièrement les passantes et les plus fragiles.. Face à ce phénomène qui, on s'en doute ne satisfait pas non plus le voisin récalcitrant, le maire a juste essayé de rectifier le tir en prenant un arrêté "anti-picole" aussi insignifiant qu'inappliqué car inapplicable.
Chacun, chacune, cherche son chat
Comme deuxième exemple, une Lovérienne de cœur a fait part d'une expérience joliment racontée. Ainsi la disparition de son chat, lui a permis d'évoquer ses rapports avec la mairie mais surtout la situation de la condition animale qui, on le sait fait partie croissante des préoccupations des Français. Diego Ortega a pu ainsi rappeler le rôle majeur du maire en ce qui concerne les animaux errants. Ainsi, de sujet a priori anodins a-t-on pu évoquer les problèmes de fond qui touchent à la vie communale.
Bref, entre la santé publique et privée des Lovériens, l'attractivité de la ville, le projet révolutionnaire d'entretien des voiries et les finances municipales, c'est une somme de sujet qui a captivé un public ravi de se retrouver en si bonne compagnie autour d'un projet avant de se retrouver autour d'un buffet amical pour en parler encore.
Pour reprendre le titre célèbre d'un roman : des gens se rencontrent et une douce musique s'élève ... voilà qui est du meilleur augure pour le trimestre qui vient, et au delà pour l'avenir de cette ville qui nous est si chère.
Priollaud dans son local de campagne au même jour et à la même heure. Hommage du vice à la vertu ? Nos oreilles, en tous les cas, nous disent qu'il ne s'y est pas passé grand chose ... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire