"Putain, putain, c'est vachement bien, on est quand même tous des européens ! " Arno |
Ce n'est pas le cas de tout le monde, visiblement, ce qui m'oblige à m'expliquer un peu...
"- Comment ? Entends-je, alors que l'Europe en crise, asservit les peuples, n'est-ce pas de l'humour noir que de récompenser l'Europe ?"
Je dois dire, moi aussi, comme tout le monde, j'ai été surpris par le choix de voit décerné le prix Nobel à l'Union Européenne.Mais, heureusement surpris, et pas longtemps.
D'abord, parce que depuis sa naissance, dans un contexte incroyablement difficile, l'Europe a résolu énormément de crises sans guerre et sans dictature ! ça peut en chagriner certains, mais moi, ça me réjouit. Et je ne suis pas le seul (ci joint le point de vue de mon amie Dominique Boy Mottard sur son bloen cliquant là).
Bien sur, l'Europe traverse une crise économique. En rendre l'Union Européenne responsable n'a pas de sens. C'est même pour l'instant le vrai problème, c'est qu'elle n'a pas de politique, et c'est ce qui la soumet aux puissances financières... seulement, même en absence de politique elle a réussi à éviter les guerres. Comme dit la chanson, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup !
Qu'on se rappelle comment a été résolue la dernière crise économique : par la deuxième guerre mondiale, tout simplement parce que la crise a laissé monter les nationalismes...
Voilà pourquoi tous les oiseaux de malheur m'effraient dans leur chasse au bouc émissaire.
Alors que les pourfendeurs du traîté annonçaient vouloir plus d'Europe, le discours deveint de plus en plus évident et de plus en plus dangereux. On en vient à être incapable de reconnaître les mérites de l'Euroep.
Je l'ai dit pluseiurs fois, que cela vienne de Mélenchon et du Front national, le rejet de l'Euroep s'appuie sur un modèle politque et économique heureusement dépassé : celui de la France puissance coloniale pouvant s'appuyer sur un marché interne élargi.
Ce modèle, outre qu'il est obsolète, ne saurait mériter un prix Nobel, ni même celui de Chavez ou de Fidel Castro si chers à Mélenchon.
La reconnaissance par les Norvégiens (qui n'ont jamais voulu intégrer l'Europe) de ce que l'Euroep a apporté au monde n'est pas une mince affaire. Elle est simplement l'aveu de la reconnaissance de l'action politique et de ses moyens dans la mesure où il ne faut jamais oublier la terrible définition de Clausewitz : la guerre est la continuation de la politique, avec d'autres moyens que la politique.
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