
mardi 31 mars 2009
Comment parler fiscalité ...

La gauche poujadiste ... suite

dimanche 29 mars 2009
Il y a comme un malaise ...
Voilà que les radicaux de gauche, ceux qui ont le message le plus authentiquement Européen, trois ans après le Non au référendum et au moment où la crise fait ressortir à quel point l'Europe est une nécessité pour elle-même, pour la France et pour le monde ... se préparent à être absents de la reine des batailles que constitue le scrutin européen.
Comment en est-on arrivé là ?
A l'origine, et pour synthétiser et éviter de refaire tout l'historique, le parti radical de gauche avait le choix entre trois options :
- Présenter des listes partout, soit sept listes, la huitième liste, celle de l'outre mer étant
naturellement soutenue par Christiane Taubira. Cette option était soutenue par l'ensemble des militants, mais a fait l'objet de l'action déterminée de la fédération de Picardie, impulsée par Eric Montès que nous avons invité au café radical à Louviers. Bravo Eric pour avoir soutenu l'honneur du radicalisme et avoir cité le café radical à la tribune de la convention : l'Europe c'est pas le problème, c'est la solution. Un discours magnifique et acclamé.
Une deuxième option consistait à ne présenter aucune liste. Ce n'était bien sûr l'option de personne a priori... Sauf que, comme le disait Paul Dhaille en aparté, lors du repas pris entre normands et entre les deux séances du comité directeur : j'ai dit "on propose des listes partout ou nulle part" mais c'est une attitude de faux cul. Humilité magnifique.
Pourquoi est-ce une attitude de faux-cul ? Tout simplement parce qu'il y a une volonté politique qui est au coeur de la problématique radicale... Le mouvement des radicaux de gauche était à l'origine un regroupement d'élus ayant en commun de ne pas devoir leur élection au parti socialiste. Cela ne fait pas une doctrine.
La doctrine se fait au fur et à mesure, en fonction des capacités laissées par l'histoire. Mais à chaque échéance nationale se pose le problème de la défense des intérêts locaux face à une réalité nationale.
Cette situation est d'autant plus rageante que les radicaux, du fait même de leur indépendance et de leur souplesse sont les plus aptes à faire évoluer la gauche. On le constate tous les jours. Et c'est ainsi que sur l'Europe et sur l'abandon de la marxisation de la gauche, les radicaux sont aux avant-postes, ainsi que sur la mise en pratique d'une politique ancrée dans le réel et originale, à l'image du regretté Michel Crépeau à qui la convention de La Rochelle venait rendre hommage.
- Alors, il restait la 3e option, celle dont personne ne voulait... et que le Président a soumis au vote du comité directeur : "voulez-vous soutenir les listes qui seront en mesure de se présenter ?
Comment, dans ces conditions défendre une doctrine politique.
Bien sûr, on peut, on doit intervenir dans le débat, même sans être candidat. Mais comment faire entendre une voix qui déjà aurait été faible avec une liste, quand on sait que dans certaines régions on défendra le Modem, dans l'autre les Verts, et parfois même le PS ...
Il y avait là tout pour expliquer la petite mine des jeunes radicaux. Olivier Maillebuau, leur président allant même jusqu'à jurer qu'il n'était pas sous lexomil.
Alors, que faire après un tel gâchis... Je passe sur les propositions d'un malheureux ridicule qui ont été faites par la convention. Pour ma part, je n'en ai qu'une : que chaque élu local, de quelque poids, fasse entendre la voix du radicalisme en défendant la voix fédéraliste et radicale lors de la campagne en défendant des listes proches.
Et voilà mes amis !
Il est temps au retour de La Rochelle d'écluser dans la meilleure des compagnies les bouteilles de Pineau ou de Cognac... en espérant des jours meilleurs !
Bienvenue à Michel CHAMPREDON !
jeudi 26 mars 2009
La gauche poujadiste ....



lundi 16 mars 2009
Quelques photos du café ...
Alors, on fait quoi ?

Cela dit, forcément s'est posée la question de la participation aux élections européennes avec une acuité d'autant plus forte qu'on est à la veille des élections (en fait, c'est dans moins de trois mois, le 7 juin).
J'ai rêvé d'un message radical spécifique. Nous avons travaillé sur ce sujet de manière active, pour faire un programme européen que peu sont capables de défendre pour des raisons franchouillardes, politiciennes, ou bien les deux.
Qui, au fond, défend l'ouverture de l'Europe à la Turquie de manière revendiquée. Même pas le Modem !
Qui défend une Europe fédérale, à part les radicaux ?

Eric Montès a dit au cours de la réunion qu'il comprenait ceux qui avaient voté non ... Ce n'est pas vraiment mon discours. Non pas que je ne puisse pas comprendre les individus qui ont voté non... mais même si je les comprends, leur attitude a été mauvaise et elle se paie encore au prix fort !
Le référendum donnait à l'Europe le moyen d'être plus forte en lui offrant une constitution par nature imparfaite. Bon, on ne va pas refaire l'histoire... Mais pour ce qui est de de la faire, l'Histoire, il faut au moins savoir ce que l'on veut, pourquoi on le veut, et de choisir avec qui l'on peut la faire.
Donc nous voulons l'Europe ! Nous voulons une Europe active, sociale, forte, qui poursuive sa mission de développement pacificateur et humaniste.
Nous ne voulons pas être de ceux qui instrumentalisent l'Europe
- soit pour reprendre l'expression de Louis-Marie qui parle du Thalys comme du train de l'Alzheimer ... où l'on oublie à Paris ce qu'on a dit à Bruxelles et vice versa
- soit pour régler des problèmes nationaux de boutiques, en envoyant se faire élire des personnalités gênantes (Rachida Dati) ou des personnalités qui équilibrent des rapports de force au sein du parti (voir le PS et ses listes délirantes !)
- soit, comme l'extrême gauche en faisant croire qu'on peut défendre des avancées sociales en se défendant contre les travailleurs des autres pays.
Voilà pourquoi une liste radicale aurait dû s'imposer.
Que l'on ait eu à faire des alliances, pourquoi pas ? J'avais moi-même déclaré qu'il fallait aller voir les verts et le modem. On l'a déjà fait (c'est la liste ERE en 1984) ! Là, quelques années après le référendum, ça a un autre sens !
Bien entendu, si on prend Christiane Taubira comme porte parole, ça rapportera des voix. Elle est la personnalité la mieux identifiée au Prg, mais quel sens aura notre candidature, si la liste est menée par quelqu'un qui a défendu le non au référendum.
Ce n'est pas le pire ... J'ai même entendu dans des fonds de discussions que Tapie serait prêt à partir !
J'ose croire qu'il ne s'agit que d'une plaisanterie et qu'il ne partira pas sous nos couleurs. Voilà de quoi durablement plonger le parti, voire la gauche dans un état d'incohérence totale. Nous n'aurions plus c'est sur aucune leçon à donner à qui que ce soit.
En fait, n'est-il pas trop tard ? Est-ce qu'une ligne politique orginale et novatrice peut s'afficher dans à quelques semaines d'un scrutin aussi tordu que celui des européennes !
samedi 14 mars 2009
Hommage au résistant inconnu

L'émission a déjà été diffusée en 1997. On y voie dans une objectivité saisissante un mélange de subjectivités sur cette période troublée de notre histoire. Ainsi parole est elle donnée à des miliciens, incapables de digérer leurs erreurs et défaites de jeunesse.
Mais la douleur est tout aussi difficile à digérer, même si l'on a gagné ... au prix fort. Ainsi, un homme expliquait qu'arrêté depuis un certain temps dans un camp tenu par la milice, il avait finalement compris qu'il n'avait la vie sauve que parce qu'il n'était pas juif.
Il fait part d'un souvenir terrible. Est arrivé au camp un jeune homme qui, prenant connaissance du sort qui l'attendait se lance dans le chant d'un air fameux de la Tosca : E lucevan le stelle ... les étoiles scintillaient...
Le souvenir a hanté la mémoire du survivant. Il a suivi l'arrestation de Touvier quelques années plus tard. Il voulait juste connaître le nom du ténor d'un soir. Touvier, méticuleux, a toujours maintenues classées ses terribles archives, en dépit de ses nombreuses planques ... Or Touvier n'a jamais voulu livrer l'identité de ce jeune homme.
Le résistant l'a dit : en refusant de le nommer, Touvier l'a tué une seconde fois.
Alors, ce soir, le café radical veut lui donner une autre vie. Il veut croire qu'a chaque fois qu'on entendra ce chant de la Tosca : "e luccevan le stelle", on le fera vivre une autre fois, pour que la vie soit plus forte que la mort, que la culture l'emporte sur la grossièreté, que le plaisir soit plus fort que la perversion. Et nous pouvons le dire, ce jeune homme, nous le connaissons. Il est notre frère, il est nous même, il a notre nom. Nous le connaissons beaucoup mieux que Touvier, qui nous est à jamais étranger.
Et pour finir, les paroles et une tentative de traduction :
E lucevan le stelle...ed olezzava la terra...stridea l'uscio dell'orto...e un passo sfiorava l arena...Entrava ella, fragrante,mi cadea fra le braccia...Oh! dolci baci, o languide carezze,mentr'io frementele belle forme disciogliea dai veli!Svanì per sempre il sogno mio d'amore...L'ora è fuggita...E muoio disperato!E non ho amato mai tanto la vita!...
Et les étoiles scintillaient, et l'odeur de la terre imprégnait, la porte du jardin a crissé et un pas s'est posé sur le sable, Elle est entrée dans son parfum, et est tombée entre mes bras, o doux baisers, et caresses langoureuses.
Quand en tremblant j'ai dévoilé ses formes, mon rêve d'amour s'est évanoui à jamais, l'heure est enfuie, et je meurs désespéré, et je n'ai jamais autant aimé la vie.
Voilà, c'est triste, ça fait pleurer, mais vraiment, ça fait aimer la vie.
Olivier Taconet
jeudi 12 mars 2009
dernier rappel avant l'Europe



mercredi 11 mars 2009
Le vote du Sénat sur les prisons ... La France doit faire encore beaucoup d'effort !

mardi 10 mars 2009
Pour la votation citoyenne ... en arabe !
lundi 9 mars 2009
Un petit café pour vous réveiller !

Soyons nombreux à discuter vendredi sur ce sujet chaud bouillant auquel personne ne peut se soustraire... Pour trouver le lieu, cliquer ici . Et pour voir l'affiche en plus grand, cliquez dessus...
dimanche 8 mars 2009
Europe, le front de la gauche réac se fissure

C'est l'objet du prochain café radical :
L'Europe, c'est pas le problème, c'est la solution
vendredi prochain, 13 mars
18h30, à la Brasserie du Jardin de Bigards
39 rue du Quai à Louviers
Débat animé par Eric Montès, du bureau national du prg
samedi 7 mars 2009
La votation citoyenne vu de Paris ... Bientôt à Louviers ?

Au micro des syndicalistes, des associatifs et en vedette Daniel Cohn-Bendit ... Bien sur les radicaux ont participé activement à cette soirée et le discours de Jean Levain a été remarquable et remarqué, soutenu par les jeunes radicaux mobilisés.
Soirée organisée par la ligue des Droits de l'Homme et animée par notre ami Saïd BOUZIRI qui a promis de revenir à Louviers lors de lancement de l'opération.
Huseyin Akin, que l'on voit ci-dessous en compagnie de Saïd, chargé de l'intégration à la mairie de Louviers est bien déterminé à mettre cela sur pied une opération de défense de la citoyenneté.

vendredi 6 mars 2009
La réintégration définitive de la France dans l’OTAN : un garde fou face aux dérives.

Depuis que le Président de la République a annoncé son souhait de voir la France réintégrer définitivement les différents organes institutionnels et opérationnels de l’Alliance Atlantique, la polémique a (naturellement !) surgi et, avec elle, tout un cortège de mythes, de malentendus, sinon de contre vérités manifestes.
Les défis qui attendent l'Europe


Le Figaro Alain Minc, dans votre livre, vous évoquez les défis qui attendent l'Europe. Notamment la faiblesse démographique, la crise du savoir et le danger de balkanisation. Ne pêchez-vous pas par excès de pessimisme ?
Alain Minc - Les événements fictifs que je décris dans mon livre sont plausibles. L'indépendance de l'Écosse : il y a des chances que l'on voie des choses plus imprévues. Le fait, en matière de savoir et de recherche, qu'un jour les prix Nobel soient tous attribués à des Asiatiques : on peut imaginer plus provocant. Quant à la faiblesse démographique de l'Europe, elle est flagrante, à l'exception de la France. Notre pays a deux atouts : il épargne et fait des enfants, ce qui constitue un avantage considérable. Je ne suis pas si pessimiste : ce que nous vivons nous incite à plus de solidarité entre Européens. Que serait l'Europe sans la monnaie unique ? Qu'auraient été les plans d'adaptation de chacune de nos économies sans elle ? Pour autant, nous vivons dans une Europe bizarre. De Gaulle connaît une victoire posthume : l'Europe est unie, non à travers une instance communautaire, mais à travers le colloque spontané de ses dirigeants. Il y a une convergence européenne, mais j'aurais préféré un système institutionnel pour l'assurer.
Jacques Delors - Alain Minc met en évidence la montée de la Chine, de l'Inde et de la Russie et il souligne l'érosion de la rente américaine de domination. Il rappelle aussi le fait que l'Europe est un «objet politique non identifié », formule que j'avais utilisée il y a quinze ans. De fait, je suis un peu malade quand je vois chaque chef de gouvernement européen aller devant Medvedev et Poutine faire la danse du ventre à propos de l'énergie. D'où l'importance de créer une communauté européenne de l'énergie. Si on attend que les vingt-sept membres soient d'accord pour injecter du dynamisme, on n'y arrivera pas. Nous n'aurions jamais fait l'euro dans ces conditions-là. L'Europe apparaît gênée aux entournures, bien qu'elle soit la première puissance commerciale du monde. Ce que l'on recherche aujourd'hui, c'est une Europe des intérêts communs plutôt qu'une Europe commune. Il faut des institutions qui pensent tous les jours à l'Europe. C'est une question de Meccano institutionnel.
Le Figaro Alain Minc évoque le renversement du rapport de force démographique entre l'Allemagne et la France. Quelles conséquences faut-il en tirer ?
Alain MINC - En 2023, la France retrouvera pour la première fois, depuis 1870, un ascendant démographique sur l'Allemagne. S'y ajoutera l'avantage d'une population nettement plus jeune, donc avec un fardeau moins lourd à porter. De là une dynamique meilleure de notre côté. J'ajoute que l'Europe vit avec un énorme problème : celui du rapport de l'Allemagne à l'énergie nucléaire. Il ne peut y avoir d'Europe de l'énergie que le jour où ce pays revient à l'énergie nucléaire. Le Royaume-Uni vient d'y revenir, l'Italie aussi, l'Espagne va le faire. Plus généralement, l'Europe illustre par trop le mot que de Gaulle avait utilisé : «L'Europe est le levier d'Archimède de la France.» Cela ne marche pas mal en période de crise, mais dans une période de prospérité, cela marcherait moins bien. La solidarité européenne est plus que jamais nécessaire et il faut insister sur le succès de l'euro. Même Berlusconi, qui avait prôné le retrait de l'euro et le retour de la lire, est un militant de l'euro !
Et puis il y a le cas des Anglais. Ceux-ci vont peut-être perdre l'Écosse, mais ils ne peuvent pas perdre la place de Londres. Ils ne peuvent être durablement le centre financier d'une zone avec une devise faible. S'ils rejoignent l'euro, ils le feront par empirisme. Les Anglais n'ont pas encore mesuré les effets massifs que va induire la dépréciation de la livre.
Jacques DELORS - Notre pessimisme sur les handicaps de l'Europe doit être corrigé par le fait qu'historiquement l'Europe a toujours progressé durant les crises. Exemple, quand la France et la Grande-Bretagne ont connu un échec cinglant durant la crise du canal de Suez en 1956. C'est à cause de cela que six pays (et non la Grande-Bretagne) ont décidé de faire le traité de Rome. Ils n'y arrivaient pas ! La crise peut stimuler les Européens, les amener à des positions communes et à un meilleur fonctionnement institutionnel (Parlement-Conseil des ministres-commission…) pour les propositions et la prise de décision, leur exécution et la cohérence de l'action. Mais c'est revenir à l'Europe communautaire et non poursuivre dans l'Europe des États.
mercredi 4 mars 2009
Faire mieux qu'un communiqué !
Jean-Michel BAYLET le 3 Mars 2009 :
"Je prends note avec satisfaction des déclarations de JackLang et de Jean-Paul Huchon sur l’organisation du scrutin pour les élections au Parlement européen que l’un qualifie « d’imbécile » et l’autre «d’artificiel ».
La loi du 11 avril 2003 qui a « régionalisé » le mode de scrutin pour rapprocher les élus des électeurs a en réalité défavorisé les petitspartis les privant ainsi d'une tribune nationale et des élus que le scrutin proportionnel leur permettait d’obtenir. Il y a une certaine ironie à voir aujourd’hui les difficultés que pose la constitution des listes aux grands partis. C’est un peu l’arroseur arrosé, j’espère maintenant que nous reviendrons bientôt à un mode de scrutin plus démocratique, c’est-à-dire à des listes uniques nationales!"
Se pose maintenant la question : que faisons-nous ?
ESt-ce qu'on laisse le PS se ridiculiser et toute la gauche avec lui, où est ce que les radicaux agissent pour dire ce qu'ils ont à dire. Ce n'est pas le tout de pleurer contre les incohérentes méchancetés du Parti socialiste, encore faut-il se donner les moyens de porter notre propre message.
Tel sera l'objet du prochain débat du café radical
L'Europe, c'est pas le problème, c'est la solution !
Vous êtes attendus au café ... en compagnie d'Eric Montès, de Franck Martin, de Pascal Eric Lalmy, et d'Yves Bertrand ... Le débat sera chaud
vendredi 13 à 18h30
Brasserie de Bigards, 39 rue du Quai
à Louviers
Les français reprennent goût à l'Europe ...

Un article et un sondage de Libération relancent le débat. : "Une majorité de Français estime que l’Europe peut et doit impulser des réponses coordonnées, voire communes, face à la crise économique." Bernard Guetta a signalé ce matin sur France Inter ce fait comme un élément important. Dans le même journal une rubrique économique de Pierre-Yves Geoffard qui a pour titre le retour du nationalisme économique et se termine par ces mots : "Europe, la solidarité ou la mort !". Pour lire l'article cliquer ici.
Alors qu'on peut s'attendre à un repli sur soir classique en temps de crise, le sondage montre que non seulement tout espoir n'est pas perdu, mais que chacun sent au fond que personne ne pourra s'en tirer tout seul. Pas d'espoir pour chaque pays de devenir un îlot riche et prospère dans un océan déchaîné, d'autant que la Suisse est attaquée par l'ensemble des états pour son comportement bancaire. Les paradis fiscaux sont dénoncés...
Bref, voilà qui donne une saisissante actualité au café radical auquel nous annonçons la venue de Pascal Eric Lalmy, dirigeant radical, qui était déjà là lors du premier débat.
Les Français reprennent goût à l'Europe, ici, nous reprenons goût au café et au débat !
Vendredi 13 mars au 39 rue du quai, de 18h30 à 20 heures
à la Brasserie le Jardin de Bigards à Louviers
Voici le reste de l'article de Libération.
A moins de quatre mois des élections européennes, ils expriment en outre des attentes très précises sur ce que doivent être les engagements des députés de Strasbourg et le rôle du prochain président de la Commission. Tels sont les principaux enseignements de l’enquête menée par l’institut CSA pour l’association Europanova que Libération publie en avant-première. «La présidence française avait impulsé une action européenne face à la crise qui a maintenant besoin de suivi et les citoyens attendent un accord ouvrant vers des politiques communes», souligne Guillaume Klossa, président du conseil scientifique de cette ONG qui depuis des années s’attache à promouvoir le débat européen et à mobiliser une nouvelle génération de décideurs.
«Précarité». Pour 39 % des 962 personnes interrogées entre le 25 et le 26 février dans le cadre de cette enquête, un renforcement de la coordination entre les politiques économiques et financières est souhaitable, et 20 % espèrent l’impulsion de politiques européennes communes. A peine 33 % des personnes interrogées préfèrent des «solutions à l’échelle nationale». «Il y a une conscience forte qu’une politique nationale ne peut apporter de réponse, mais ce degré de conscience dépend du degré de précarité sociale», remarque Guillaume Klossa, qui fut le conseiller de l’ex-secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Et de souligner les évidentes convergences avec la sociologie du non lors du référendum de 2005. Les catégories parmi lesquelles on retrouve le plus fort pourcentage de sondés favorables à des solutions hexagonales sont les femmes (37 %), les ouvriers (40 %), les sans-diplômes (37 %) mais aussi les sympathisants des Verts (43 %) ou du Modem (41 %). A l’opposé, les plus favorables aux solutions européennes communes sont les sympathisants socialistes (24 %), talonnés par ceux de l’UMP (21 %). Ils sont aussi les plus nombreux parmi les cadres ou professions libérales (27 %) et parmi les plus diplômés (32 %).
Les Français sont partagés sur le travail de leurs élus au Parlement européen : 50 % d’entre eux estiment qu’ils accomplissent bien leur mission, mais 43 % pensent le contraire. Les ouvriers sont les plus négatifs (58 %) à ce sujet.
Interrogés sur leurs attentes concernant leurs élus, les sondés mettent en avant «le contact sur le terrain avec les citoyens européens» (53 %), suivi par l’assiduité au Parlement européen (44 %). Ce sont notamment les jeunes de moins de 30 ans (60 %) qui soulignent la nécessité de ce contact avec le terrain.
Crise aiguë. C’est sans illusion qu’une majorité des sondés juge la fonction du président de la Commission européenne, poste actuellement occupé par José Manuel Barroso, et dont le successeur sera désigné à la majorité qualifiée par le Conseil européen des chefs d’Etats et de gouvernement en tenant compte du résultat des élections européennes. Pour eux, le président de la Commission incarne l’Europe plus qu’il ne la dirige. Ainsi, quelque 43 % des personnes interrogées privilégient sa capacité à défendre les intérêts de l’Europe dans le monde et 39 % sa capacité à défendre l’intérêt commun européen. Or, en un moment de crise aiguë, la question du gouvernement réel de l’Europe se pose avec plus d’acuité. «S’il y a un leadership européen fort, les Français sont prêts à aller de l’avant, souligne Guillaume Klossa. Dans le cas contraire, le repli sur le national se renforce.»
lundi 2 mars 2009
Affaire Pérol, les incohérences de Sarkozy

- D'abord, si les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne ont pris le risque de la banalisation en créant une filiale commune a statut traditionnel et en ont payé lourdement le prix, il faut souhaiter qu'elles redeviennent plus coopératives que jamais.
- La désignation par l'Etat, d'un dirigeant dont les compétences personnelles ne sont certes pas en cause, est inhabituelle dans des organismes démocratiques.
- Surtout quand tout le monde sait que l'apport financier de l'Etat pouvait se faire de façon plus adaptée via des titres participatifs.
- Ensuite, plus généralement, une véritable sortie de crise ne pourra se réaliser sans un dialogue constructif entre l'Etat et l'ensemble du monde associatif, coopératif et mutualiste.
Normandie : l'Union est un combat !

Tout d'abord parce qu'il n'y a pas de découpage du territoire prédéfini !
Ensuite, parce qu'un rapport, c'est un rapport, et que l'exécutif en fait ce qu'il en veut !
Ensuite encore, parce que, comme le café radical l'a signalé, tout pousse à repousser l'application de la réorganisation administrative de la France :
- la crise fait que la population comprend mal qu'on en soit à la répartition des pouvoirs locaux alors l'Etat est en feu !
- le pouvoir d'Etat n'a pas un rapport de force pour s'opposer valablement aux pouvoirs locaux
- Enfin, comme nous l'avons dit, le Comité Balladur lui-même préconise que les prochaines élections se fassent comme d'habitude... en attendant de nouveaux modes d'élections. Une façon originale de repousser aux calendes grecques la fameuse réforme dont le Président avait fait son cheval de bataille.
Pourtant, le rapport Balladur ouvre une brèche dans laquelle doivent s'engouffrer tous les partisans d'une vraie Région Normande !
Si une seule réforme doit se faire, c'est celle-là, et elle se fera à condition que les Normands prennent l'initiative et n'attendent pas tout du pouvoir d'Etat.
A gauche, à droite, tous ceux qui veulent bousculer les ordres constituer, tous ceux qui défendent l'idée d'une Région cohérente doivent se retrouver et montrer leur attachement à une grande Normandie !
Europe : le cynisme socialiste !

En Ile-de-France 1 / HARLEM DESIR2 / PERVENCHE BERES3 / BENOIT HAMON4 / MONIQUE SALIOU5 / ALAIN RICHARD6 / MICHELE SABBAN7/GUILLAUME BALLAS8/LUCILLE SCHMIDT9/ PATRICK MALIVET10/CLAIRE EDEY11/OLIVIER FAUR12/ ADOLE ANKRAH13/AKLI MELLOULLI