jeudi 14 novembre 2013

La France pète ...

Marine Le Pen compte bien tirer les marrons du feu de
l'atmosphère pestilentielle qu'elle a à peine besoin d'entretenir.
Un danger pour elle cependant, à dé-diaboliser le Front National,
elle a créé une mouvance sur sa droite.
 

et ça sent pas bon !

Râleurs impénitents, crieurs inconséquents, bonnets rouges, benêts verts, faux et vrais pigeons, petits poussins, grands et petits patrons, parents enfants, tous mécontents, électeurs amers autant de braises minuscules, relais de petits mécontentements et ignorants des grandes et vraies détresses… Les braises sont attisées par le grand vent du mécontentement, relayé  par des médias en perdition, en quête de fortes sensations pour tenter de garder leur lectorat.
Voilà pourquoi, depuis quelques mois, la France pète ! La France pète à tout propos, dans tous les sens, sans que cela mène à quoi que ce soit. La France  pète et ça sent mauvais.
Précisons-le, dire que la France pète est un abus de langage. Le pet relève toujours d’une démarche individuelle, même si, lorsqu’on a pété, il est courant d’en accuser le voisin. Beaucoup pètent en France. Ce sont des actions toujours minoritaires mais magnifiquement relayées.
Nous savons tous combien il est courant que,  se trouvant  mêlé à une atmosphère nauséabonde, on en profite pour se lâcher en pensant bien que les conséquences de sa flatulence passeront inaperçues.
Nous voilà donc dans une atmosphère est irrespirable. Il n’y a dans cette suite de pets nauséabonds véhiculés par l’actualité rien qui permette de résoudre quoi que ce soit.
On peut prendre cela comme des signaux d’alertes inquiétants sur la santé en  France, mais quoi d’autre. ?  La France ne va certes pas très bien, ce serait mentir de dire qu’elle n’a jamais été mieux. Mais ce serait mentir aussi de dire qu’elle s’en tire vraiment mal ou que le gouvernement est inactif. Ce serait non seulement mentir, mais ce serait de la folie meurtrière que  de dire que la solution la meilleure viendrait de ces fous furieux qui soufflent sur les braises, à la droite du Front National, les frustrés de l’homophobie et de l’esclavagisme, ces hurleurs du 11 novembre, enfants des beaux quartiers qui rêvent d’une France d’hier qui n’existent que dans leur tête.
Et dans ce climat nauséabond, ceux qui ne râlent pas sentent idiots, isolés, cherchent des sujets de mécontentements ou l’occasion de réclamer un petit avantage. On voit en voit même au RSA râler contre les impôts avec les patrons néo-libéraux,  qui râlent eux contre l’assistanat et l’aide aux pauvres qui coûte trop cher !
Oui, la France est en difficulté, pourquoi le nier ? Non, elle n’est pas encore en crise, au sens Portugais, Italien ou Espagnol … On en est loin ! Notre problème à nous est tout autre. C’est la peste  émotionnelle qui répand son microbe,  et peut nous amener n’importe où … et en particulier au pire.
Face à la peste, face à la pestilence, il n’y a qu’une seule recette : aérer ! Ouvrir les portes de la générosité, ouvrir les fenêtres et regarder l'horizon. Rejeter tout cette rancœur qui nous détruit et détruit notre entourage. Prendre nos distances avec tous ceux qui cherchent des boucs émissaires parce qu’ils ne sont pas capables de se regarder eux-mêmes. C'est dans nos foyers mêmes que se développe l'infection.

 





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