Ci-dessous, le point de vue de Jean Michel BAYLET sur l'appel à se rassembler à gauche lancé par le PS...
Interviewé par le Figaro, le dirigeant radical répond en peu de mots aux questions de la presse. Forcément, chaque mot compte.
Sans fermer la porte à toute tentative d'unité de la gauche, disons que celle ci vient un peu tard, y compris pour le PS. Vouloir faire l'unité parce qu'on est tombé à 16 % des suffrages, ça a quand même moins d'allure que quant on est le parti central de la gauche, moins d'allure et surtout moins de crédibilité.
La gauche a besoin d'une colonne vertébrale, d'un projet... Les primaires seraient le moyen d'en débattre publiquement. Aller voir les partenaires de la gauche uniquement parce qu'on a peur que l'émiettement de la gauche ne se traduise par une catastrophe électorale aux régionales n'est pas forcément ce dont la gauche a besoin.
LE FIGARO. - Martine Aubry appelle la gauche à se rassembler sans préalable. Que lui répondez-vous ?
Jean-Michel BAYLET. - Que tout ce qui peut rassembler la gauche et contribuer à rétablir la confiance avec les Français va dans le bon sens. Mais le manque de crédibilité du Parti socialiste et de ses dirigeants est à un tel niveau qu'il faut - sans que ce soit un préalable - que, même face à un effort important, on retrouve la sérénité et qu'on reconstruise une image positive aux yeux des Français.
Est-ce à dire qu'il y aura des listes autonomes du PRG aux régionales ?
Nous n'en sommes pas là. Le PRG a toujours dit haut et fort que la victoire était au prix de l'unité. Je l'avais dit à Martine Aubry au moment des européennes. Il n'y a pas eu de radicaux de gauche sur les listes du Parti socialiste. Quand je vois le résultat, je me dis que je ne m'étais pas trompé ! Mais, si rassemblement il y a, cela devra se faire dans le respect de ses alliés. Ce qui n'est pas la propension naturelle du PS.
Finalement, aujourd'hui, ne vous sentez-vous pas plus proche des radicaux valoisiens de Jean-Louis Borloo que du PS ?
La question ne s'est jamais posée en ces termes. Nous sommes de gauche et dans l'opposition. Mais les radicaux sont des républicains laïcs et donc ils sont partisans d'une opposition constructive. Tout le contraire de ce que fait le PS et d'autres à gauche.
LE FIGARO. - Martine Aubry appelle la gauche à se rassembler sans préalable. Que lui répondez-vous ?
Jean-Michel BAYLET. - Que tout ce qui peut rassembler la gauche et contribuer à rétablir la confiance avec les Français va dans le bon sens. Mais le manque de crédibilité du Parti socialiste et de ses dirigeants est à un tel niveau qu'il faut - sans que ce soit un préalable - que, même face à un effort important, on retrouve la sérénité et qu'on reconstruise une image positive aux yeux des Français.
Est-ce à dire qu'il y aura des listes autonomes du PRG aux régionales ?
Nous n'en sommes pas là. Le PRG a toujours dit haut et fort que la victoire était au prix de l'unité. Je l'avais dit à Martine Aubry au moment des européennes. Il n'y a pas eu de radicaux de gauche sur les listes du Parti socialiste. Quand je vois le résultat, je me dis que je ne m'étais pas trompé ! Mais, si rassemblement il y a, cela devra se faire dans le respect de ses alliés. Ce qui n'est pas la propension naturelle du PS.
Finalement, aujourd'hui, ne vous sentez-vous pas plus proche des radicaux valoisiens de Jean-Louis Borloo que du PS ?
La question ne s'est jamais posée en ces termes. Nous sommes de gauche et dans l'opposition. Mais les radicaux sont des républicains laïcs et donc ils sont partisans d'une opposition constructive. Tout le contraire de ce que fait le PS et d'autres à gauche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire