La Françafrique sonne comme l'échec de la décolonisation à la Française. Environ 80 ans séparent les deux dessins représentant une Afrique immature, imprimant la défiance et la douleur des anciennes colonies Françaises.
Derrière surgit la difficulté de parvenir à une réelle politique autonome du continent, s'appuyant sur ses richesses et à même d'assurer son développement.
Derrière surgit la difficulté de parvenir à une réelle politique autonome du continent, s'appuyant sur ses richesses et à même d'assurer son développement.
Stephen Smith(notre photo), invité au forum Mendès France avait rappelé à quel point la France avait loupé la décolonisation, conséquence qu'on peut attribuer à un état trop centralisé craignant toute velléité d'autonomie.
Le café radical essaiera donc de donner le moyen à tous les participants de comprendre ce qui se passe en Afrique, ses richesses, ses possibilités ...
Le passé colonial n'en finit pas de peser sur toute l'Afrique et sur les liens avec des dirigeants africains corrompus, laissant à des mafias les richesses de l'Afrique, et plus que tout, empêche le développement de tout un continent... laissant près d'un milliard d'Africains dans la misère avec le choix parfois entre une émigration périlleuse et la mort de faim.
La fameuse phrase de Sarkozy dans son discours de Dakar : "l'homme africain n'est pas encore entré dans l'histoire" en dehors de tout ce qu'on peut en penser, et notamment qu'elle était très malvenue venant de l'ancienne puissance coloniale, était censé donner le départ d'une nouvelle politique Africaine de la France.
On n'a rien vu venir. La mort des dictateurs donne l'impression qu'elle laisse la place à de nouveaux dictateurs. Pire, l'exploitation des richesses de l'Afrique par de grandes sociétés françaises pourrait laisser place à d'autres grandes puissances encore moins respectueuses des droits.
Autre conséquence des années de dictatures consécutives à la décolonisation : l'atomisation des oppositions.
Le café radical donne la parole à deux résistants à la Francçafrique :
Patrick-Eric Mampouya, Ministre du gouvernement Congolais en exil et Bruno Ben Moubemba, candidat récent à l'élection Gabonaise provoquée à la suite du décès d'Omar Bongo et dont les résultats contestés ont laissé la place à Ali Bongo, fils du dictateur.
Le café radical essaiera donc de donner le moyen à tous les participants de comprendre ce qui se passe en Afrique, ses richesses, ses possibilités ...
Début de la séance à 18 heures (attention, une demi-heure d'avance par rapport à d'habitude, avec un film proposé par Patrick Eric Mampouya qui ouvrira le débat)
café radical :
Peut-on sortir de la Françafrique ?
Avec Patrick Eric Mampouya, et Bruno Ben Moubamba
le 23 octobre 2009 à 18 heures,
brasserie "Le jardin de Bigards",
39 rue du Quai à Louviers
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