Fin de la récré au modem ...

La liste Terlez veut un Louviers pour les riches !  

Capture d'écran du site  modem. Une analyse froide qui remet
en cause la politique du logement à Louviers, vu d'une logique
d'agence immobilière. Tout le contraire d'une politique de
solidarité, toute l'incohérence d'une politique de droite qui se
méfie des pauvres.

C'est avec un article aussi mensonger que violent que la candidate du Modem annonce son programme fiscal et immobilier ! Virer les pauvres et faire venir les riches pour faire rentrer plus d'impôts ... Voilà qui est aussi bête et méchant qu'une manif homophobe !


L'article immobilier et finances locales que publie Anne Terlez, est proprement incroyable. Tellement typique ! Derrière une analyse qui veut se donner l'apparence de la rigueur, apparaissent clairement les préjugés ancestraux d'une certaine droite et qui traduit leur peur des pauvres. Les chiffres cités sont parfois régionaux, parfois départementaux, nationaux ou locaux et n'ont qu'un seul but accuser les pauvres sur deux plans  :  
1) Ils font baisser le prix de l'immobilier
2) Ils font fuir les riches.
Le message est simple : il y a trop de pauvres à Louviers et l'on doit faire venir des riches. C'est la critique en creux de la politique menée par la municipalité Martin depuis 1995 à Louviers qui commence à porter ses fruits et justement amène la population à revenir à Louviers, tout simplement parce qu'on y a construit logement, un habitat agréable, diversifié, qui permet un vivre ensemble d'autant plus appréciable, que cette politique suit une politique d'animation commerciale, touristique et culturelle.  Cette politique urbaine accompagne  un réaménagement complet du centre-ville, la construction de logements sociaux de divers type, d'équipements de qualité au centre-ville, et destinés à toute la population. Bref, toute une politique faite pour que tout le monde trouve sa place à Louviers, y compris d'ailleurs des propriétaires et le marché immobilier ne se porte pas si mal.
Mais les préjugés ont la vie dure ! Ainsi va-t-on jusqu'à déclarer que les bénéficiaires de logement sociaux ne payent pas d'impôts et constitueraient une charge pour la commune. C'est doublement faux. D'abord parce que la plupart des bénéficiaires de logement sociaux paient des impôts, ensuite parce que l'absence de recette dû à la non imposition des foyers est entièrement compensée par l'Etat aux communes.
Qui pis est, déclarer que les locataires des logements sociaux est aussi insultant que faux. De nombreux foyers non imposables ne font pas partie des logements sociaux, et la grande majorité des bénéficiaires de logements sociaux paient leurs impôts, y compris locaux.

La peur des pauvres

La peur est fille de tous les préjugés et mère de toutes les ignorances. Dans le domaine de l'action publique, ses résultats sont catastrophiques. Elle est la cause des 12 années de déclin qu'a connu Louviers avant 1995, qui a perdu ses activités, sa piscine, ses emplois, limitant aux Témoins de Jéhovah sa seule construction de logement. Ce n'est pas ce qui a fait se développer la construction privée, bien au contraire.


Au fond, la seule chose amusante dans cette vision à l'ancienne est qu'elle marque le grand écart de la droite qui d'un côté vise à arrêter la construction de logements pour tous, et de l'autre vise avec Priollaud à créer une ville de 30.000 habitants[1] ...

Des deux côtés, c'est n'importe quoi !

La seule voie, c'est celle d'avoir une ville qui sache profiter de ses magnifiques atouts. Une ville bien située. Une ville ouverte, animée, agréable à vivre, entourée de campagne et de forêts, irriguée par les grands axes de communication qui vous emmène très vite où vous voulez. C'est cette ville que j'aime et qui s'est construite au fil de son histoire.

Bravo Louviers

 

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[1] Détail croustillant : François-Xavier Priollaud, interrogé par deux membres de la liste « Bravo Louviers » lui demandant où il allait trouver les habitants supplémentaires et où il avait l’intention de  les caser, a fini par déclarer qu’il intégrait dans ce chiffre les ressortissants de Pinterville, d’Incarville et de La Haye Le Comte ... On est loin du compte justement, mais surtout ... ça aurait été bien de demander avant leur avis aux maires et aux habitants ... quitte à se munir d’un gilet pare-balles ! Mort de rire ! Je crois d’ailleurs que c’est ce récit qui a valu le surnom donné au candidat de la droite par un maire de la Case : François Xavier Rigolo   

 

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