Le projet Maison Rouge touche un ensemble d'environ 3.000 habitants, soit 15 % de la population de Louviers.
C'est ce dossier qui a provoqué l'union de toutes les oppositions au dernier conseil municipal... Nos Ump, notre trotzkyste , et ce regroupement étrange fruit de la conjuration anti-Martin qui regroupe socialistes aigris et communiste issue de nulle part... et c'est ce curieux ensemble qui a voté contre le projet phare du mandat qui prévoit le renouvellement du quartier dans le cadre de l'ANRU. Il s'agit d'un comportement irresponsable, auxquels ont assisté incrédules, les spectateurs du dernier conseil Relevé des quelques arguments aberrants des oppositions.
Premier à porter son attaque à l'aide d'un couteau en carton : Gaëtan Bazire. Il déclare que les habitants ne sont pas consultés...
C'est faux ! s'insurge Anne-Josy Guérard qui suit le dossier depuis le début. Elle rappelle qu'un groupe de travail ouvert, regroupant tous les habitants intéressés, collabore au projet sans aucune exclusive. Une information est régulièrement transmise à tous les locataires du quartier.
Deuxième attaque : l'amendement proposé dénature le projet.
Effectivement, quand on travaille sur un projet, fatalement on le fait évoluer. Tel était l'intérêt de la deuxième phase de l'opération faisant intervenir un cabinet d'architectes.
Troisième attaque : le rejet des prestations intellectuelles. Quelque chose qui regroupe forcément la populo-trotzskyste pour qui seul le peuple a raison et les plus réacs de l'UMP : méfions-nous de ce qui pense. Urban Act a obtenu en 2007 et 2008 le Prix national des jeunes urbanistes. Il a travaillé, bien travaillé, et c'est tant mieux !
Quatrième attaque, celle de la dernière arrivée au conseil municipal, employée à la mairie de Val de Reuil, a fait du copié-collé du discours de son patron : vous avez rajouté des logements sociaux. Quelle horreur ! ...
Mais c'est complètement faux ... il suffisait de lire le dossier pour s'en rendre compte. Reste qu'avec une telle attaque, le PS est sûr d'avoir l'UMP à ses côtés... Le mot logement social provoque des mouvements réflexes à droite...
Cinquième attaque, reprise par les opposants dans leur ensemble : vous dénaturez le quartier... Mais si l'Etat finance des opérations nationales d'urbanisme, n'est-ce pas pour dénaturer les quartiers, pour les repenser justement, pour les ouvrir tout en leur redonnant une vie en les reliant aux réseaux de la ville ... Ainsi, le quartier, c'est vrai, doit changer de nature, évoluer, et éviter tout comportement de ghetto, tout ce qui fait le drame des cités ...
C'est tout ce qui aurait dû faire consensus entre les représentants de l'action publique... C'est au contraire ce qui a regroupé dans un rejet incohérent, les morceaux d'une opposition disparate : c'est la conjuration des imbéciles.
2 commentaires:
Le problème du PS c'est qu'ils ont toujours voulu tout mettre dans des tiroirs "cases", quartier et frontières, donc c'est bien d'avoir un projet qui supprime les frontières entre les quartiers et les gens.
Il faut évoluer et ne pas retourner dans le passé, il faut améliorer et ne pas refaire les mêmes erreurs qu'il y a 30 ou 40 ans avec les ghettos.
En Allemagne, un logement social est un logement tout court, on ne fait pas de différences entre ceux qui ont une aide ou pas, personne ne connaît le budget de chacun. La mixité, c'est cela l'évolution.
Sylvia Mackert
Dans ma ville natale en Allemagne il y avait un quartier ou plutot une rue dans laquelle on trouvait de nombreux demandeurs d'asile et des "cas sociaux" comme on les appelait, et toutes les personnes habitant cette rue ont connu des difficultés pour trouver des emplois à cause de cette reputation. La ville a fini par changer le nom de la rue pour débloquer la situation et cela a changé leur vie. Ils ne sont plus victimes de discrimination.
Sylvia Mackert
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