jeudi 11 février 2010

Le NPA à la dérive ...

Rien ne va plus pour le petit facteur ...

Le talent du jeune lovérien avait permis de recycler le vieux discours trotskyste et de devenir un phénomène de mode. Rappelons qu'Olivier Besancenot a été l'espace de deux ou trois sondages, la deuxième personnalité de gauche à qui les Français voyaient un avenir ... Mais las, la Lcr recyclée, créatrice du phénomène de foire, s'est une nouvelle fois cassée les dents sur son projet politique ... Le dernier sondage en atteste : on attribue au Npa, sur la Région Paca un score humiliant de 1 %, inférieur à Lutte Ouvrière. Soit le niveau d'étiage d'il y a 10 ans. C'était bien la peine !
Le café radical a glosé en son temps sur le fracas prévisible de Besancenot (y accéder en cliquant ici). Sans vouloir nous vanter, un an plus tard, il n'y a rien à ajouter, ou si peu...


Le Nouveau Parti Anticapitaliste est tombé de Charybde en Scylla ...
Nous ne faisons pas seulement allusion à nos trotskystes locaux qui, après s'être battu contre l'implantation du terrain d'accueil des gens du voyage il y a 5 ans, a dernièrement voté avec la droite et la gauche bizarroïde contre le projet de rénovation du quartier Maison Rouge ... en souhaitant qu'il conserve sa nature de quartier ghetto voulu par les urbanistes des années 60 ... Passons ! et arrivons à la présence d'une jeune femme voilée sur la liste du NPA ... (Trotsky en a vu des vertes et des pas mures dans son existence, mais là, c'est sur : il se retourne dans sa tombe ce qui est particulièrement douloureux quand on a un piolet sur la tète)
Le Npa en est à toutes les vilenies, tous les communautarismes et toutes les démagogies, mais le pire, c'est que ça ne marche pas ! Et comme on reste malgré tout au pays de la dialectique marxiste, quand ça ne marche pas, ça marche encore moins... Car toutes ces défaites en préparent d'autres alimentées par les querelles byzantines de nos trotskystes nourris d'amertume.

Les voilà sans poids, méprisés par tous leurs partenaires éventuels... Il ne leur reste plus que Louviers et ses pauvres socialistes pour aller les chercher encore comme une béquille salvatrice... mais pour combien de temps ?

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