Kolysé, la droite patine

Il y a ceux qui disent qu'il faut sauver la patinoire, et il y a ceux
qui s'y attèlent ! Ici Franck Martin, maire de Louviers serrant la
main du président de la fédération des sports de glisse, entouré
de Patrice Yung, président de la Case, de Pascal Hébert, adjoint
aux sports, Jacques Tourtet, responsable du Kolysé, d'un
représentant de la Région et d'un représentant du Département. 

La patinoire de Louviers est à l'image de ce que la droite lovérienne aura légué à la ville de Louviers : un équipement mal conçu dès l'origine et trop vite vieilli. Les lovériens  ont déjà lourdement payé son maintien en service de l'équipement qui s'est notamment traduit par une augmentation de la fiscalité locale en 2009.
Quand la droite hurle qu'on veut la disparition de la patinoire, elle doit aussi en annoncer le coût pour les lovériens. On peut montrer le délabrement des locaux techniques, en conserver les archives , cela ne fait pas le début d'un financement.
Il est bien joli de déclarer qu'il faut sauver la dernière patinoire du département, mais le fait même que les patinoires aient fermé tout autour de nous situe bien la difficulté de faire vivre un tel équipement. Le modem peut produire toutes les photos, crier au scandale du shooting avec sa mauvaise foi coutumière, cela ne fournit pas un projet (précisons qu'il s'agit là d'une activité de loisirs qui n'a rien à voir avec l'accueil d'héroïnomanes voulant se défaire de leurs addictions).  Si cette activité n'a certes pas marché, contrairement par exemple à l'accrobranche, elle est la preuve que tout à été fait pour préserver l'activité du Kolysé et conséquemment celle de la patinoire ... toujours là malgré les épreuves. Les amoureux de la glisse doivent aussi savoir à qui ils doivent le maintien des activités.
Mais le plus drôle dans l'histoire vient sans doute du candidat Ump. Tellement typique du personnage qui a déjà démontré qu'il ne connaissait rien au fonctionnement d'une commune, et qui démontre à présent qu'il ne connaît rien au fonctionnement de l'intercommunalité.

La tête de liste Ump n'est pas un démocrate

Je cite ses propos touchants : "Depuis quand Franck Martin, qui dispose jusqu'à nouvel ordre de la majorité à l'agglomération, demande-t-il son avis au maire du Vaudreuil pour prendre ses décisions ?". Et je lui réponds :  "Depuis quand ? mais depuis toujours !".
Par ces propos le candidat démontre qu'il n'est pas un démocrate, et si, d'ici quelques années, il réussissait à prendre la tête de l'intercommunalité, je lui souhaite bien du plaisir.  Je lui conseille de jouer collectif ! Sans consensus, il n'y a pas de Case !
Le centre aquatique a été construit et pris en charge par l'intercommunalité parce qu'il s'agit d'un équipement par nature intercommunale, et que ni la Région, ni l'Etat, ni le Département ne financent de piscine si le projet reste strictement municipal. Cela se comprend d'ailleurs aisément, dans le cadre d'une activité scolaire obligatoire. Tel n'est pas le cas d'une activité de pur loisir.  
Il a fallu 18 ans de travail pour obtenir l'ouverture du centre aquatique Bernard Lefebvre. On espère qu'il en faudra moins pour obtenir la prise une solution pour la patinoire.
Celle-ci ne viendra pas des Yaquà ânonnés par des candidats faussement candides, volontairement ignorants du fonctionnement institutionnel. Il est facile de râler contre les impôts élevés, il est facile de dire qu'on n'en fait pas assez pour la patinoire, mais il est plus difficile de sortir du discours démagogique et d'annoncer le prix pour les lovériens et pour la Case.
La tête de liste s'emporte dans ses formules.
- "Nous n'abandonnerons pas !" qu'il dit ... alors qu'il n'a pris la tête de liste que depuis deux mois ! Pour croire qu'il s'agit d'autre chose que d'une posture, il serait bon qu'il démontre qu'il est capable de faire preuve de constance.
Il s'est pour l'instant jeté sur le seul os qu'il a pu trouver : la patinoire ! Il n'en connait pas plus l'histoire qu'il ne connait l'histoire de la ville, qu'il feint d'ignorer la lourde part de responsabilité qu' y ont pris ses prédécesseurs. Qu'il prenne des leçons auprès de M. Lantenois !