Certains avaient cru
à une erreur, d’autres à une balourdise, mais non, le candidat de l’Ump annonce
fièrement souhaiter dégager le marché du centre-ville !
Celui qui passait
pour un grimaud, de ces plagiaires qui pillent sans discernement les idées des
autres, veut se donner une nouvelle dimension.
Mais à se jeter dans
le grand bain sans avoir appris à nager, le mieux qu’on puisse espérer, c’est
encore de boire la tasse … au moins les dégâts sont-ils limités.
Il n’est pas besoin
de sortir de Saint Cyr ou même de la schola cantorum ou pour savoir
comment se traduirait inéluctablement le déménagement du marché de
Louviers ?
Ce serait une immense
tristesse pour tous les lovériens et tous les amoureux de la vie et de la
ville. Mais ce serait là la moindre plaie.
Le centre de Louviers
sans son marché hebdomadaire et historique, signerait la fin du lien entre le
commerce ambulant et le commerce sédentaire. L’événement amènerait
rapidement le dépérissement de l’un et de l’autre. Ce serait la fin de
l’attractivité de Louviers et la fin de ce qui constitue l’essence de la ville.
Alors, me direz-vous,
pourquoi et où avoir été chercher une telle idée ?
Est-ce la volonté de
revenir à l’état tragique de la commune telle que la droite proustienne l’avait
laissé en 1995, lorsque les boutiques fermées désolaient le centre de la
cité ?
Ou est-ce par un
rejet plus fondamental, plus culturel en quelque sorte ?
Est-ce au-delà d’un
rejet viscéral de tout ce que l’équipe de Franck Martin a pu faire, un rejet
plus profond de tout ce qui fait l’animation d’une ville, un rejet de tout ce
qui vit, un rejet de tout ce qui bouge.
Nous avons avec la
proposition de Benoit Veyrat le cœur du clivage fondamental des prochaines
municipales : choisir entre la ville qui bouge de Franck Martin et la
ville morte que souhaite le candidat de l’Ump.
1 commentaire:
merci pour l'info
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