lundi 5 septembre 2011

Le pire des échecs de Nicolas Sarkozy ...

Le bilan de Nicolas Sarkozy dans la gestion de notre bien commun républicain est calamiteux ...
Education, logement, administration territoriale, lien social, la faillite des services publics frappe tous les domaines ... mais c'est bien sur sur la sécurité que Nicolas a connu son pire échec alors qu'il voulait en faire la référence de sa politique.

Le pire : il a voulu masquer ses échecs par des propos et des pratiques d'exclusion, voire xénophobes... Ce qui pousse Jean Michel Baylet à dire que le Président de la République n'est pas républicain. Un comble !


Faillite aussi des services publics. Dès demain, nos enfants et nos petits-enfants retourneront à l’école. S’ils ont encore une école, et s’ils ont un maître. Les fermetures d’écoles, les suppressions de postes, la guerre ouverte faite à l’école publique sont des manquements graves au pacte républicain. Rien ne garantit mieux que l’école l’égalité entre les citoyens et les territoires. Je veux emprunter, une fois n’est pas coutume, une phrase au livre de prières d’une grande religion, peu importe laquelle mais la phrase est belle : « Le monde est suspendu au souffle des enfants qui vont à l’école ». Je soutiens, comme tous les radicaux, que l’école publique est précisément le creuset où se forge la conscience libre des individus et je dis que ceux qui gèrent l’Education Nationale comme un quelconque poste budgétaire, comme service ordinaire, ou même un repère d’adversaires politiques, ceux-là insultent l’avenir de la nation.




Et je pourrais faire le même constat pour la santé publique où là aussi le principe d’égalité est battu en brèche par des regroupements hospitaliers technocratiques et par les pressions de travail énormes qui pèsent sur les personnels.




Inutile, je le sais, de faire l’inventaire de l’ensemble des services publics qu’on a voulu affaiblir, amoindrir ou privatiser à de simples motifs idéologiques sans rapport aucun avec les raisons budgétaires invoquées. Je ne prendrai ici qu’un exemple puisque le président sortant en avait fait lui-même le test de sa crédibilité.




Je veux parler bien sûr de l’insécurité ; Passé le temps des rodomontades, le temps du Karcher braqué sur la racaille, le bilan est calamiteux : jamais l’insécurité n’a été aussi grande, jamais les agressions contre les personnes n’ont été aussi nombreuses, jamais des catégories entières de population (gens du voyage, Roms, étrangers, jeunes des cités) n’ont été ainsi désignées à l’opprobre public, jamais les crimes et les délits ne sont restés à ce point impunis, et jamais les policiers n’ont autant détesté le travail qu’on leur fait faire. Le bilan de M.Sarkozy est un échec total et, puisque j’ai parlé de l’école et qu’on y manque de maîtres, je lui mets moi-même un zéro pointé.




Faillite aussi dans le domaine du logement. Pour moi, je n’attendais pas du maire de Neuilly qu’il fasse respecter la loi S.R.U. sur les quotas de logements sociaux. Le cynisme de certaines municipalités de droite est total : pénalisez-nous autant que vous voudrez mais il n’y aura pas de pauvres chez nous. Pendant ce temps, le prix du logement privé s’envole sans que le gouvernement ne pense à encadrer ces biens d’utilité sociale. Et de nombreux foyers subissent en même temps les affres du chômage –encore un échec supplémentaire– et ceux de loyers absorbant la plus grande part de leur revenu.




Peut-on dire qu’il y a plus grave ? Oui. Je l’ai un peu évoqué en parlant de la justice qu’on veut vassaliser, le plus grave c’est la faillite de l’esprit public.




La République ne se reconnaît pas lorsqu’on lance un pseudo-débat sur l’identité nationale avec comme seul objectif de faire des étrangers et de leurs enfants français les boucs émissaires de notre société. Elle ne se reconnaît pas davantage lorsque, au prétexte d’une pseudo « modernisation » de la laïcité, on organise le procès des musulmans stigmatisés au nom de notre prétendue identité chrétienne. En vérité, elle ne se reconnaît jamais quand on divise les Français, quand on les oppose les uns aux autres. Je le dis sans ambages, le Président de la République n’est plus républicain.

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